mercredi 29 décembre 2010

Bilan 2010 et projets 2011

Chers lecteurs anonymes, connus, camarades, amis de toute obédience, 

L'année 2010 a été pour moi une année professionnelle très dense. J'ai souvent délaissé le champ de la réflexion et de l'action politique pour celui de l'action concrète pour l'aboutissement d'un projet important. Je ne regrette rien bien au contraire, il suffit de prendre un peu de distance pour retrouver les choses importantes et voir la futilité de certains propos.

J'ai suivi le microcosme socialiste des Hautes Pyrénées grâce à certains d'entre vous qui ont bien compris que le territoire bigourdan est resté accroché dans mon cœur et que l'aventure lannemezanaise n'est pas à classer au passé mais au futur. Il faut se féliciter des résultats des Régionales sans être dupe des conséquences, dont la liste des cantonales n'est que le premier volet. Les futurs acteurs sont désormais connus, ce sera de la responsabilité de chaque militant bigourdan de soutenir ou non le second acte. Pour 2011, ils nous appartient de porter la demande d'une réelle pluralité, d'un travail de fond et d'un renouveau qui ne soit pas un transfert de viager.

J'avais soutenu sans réserve l'initiative de l'Angle Gauche 65. J'aurais pu en faire partie car elle donne une dimension collective dont mon propre blog est dépourvu puisque personnel. Mais voilà le manque de constance, l'absence de contenu aura eu raison de cette démarche. 2011 verra ce que feront les auteurs, ils continuent à oeuvrer sur le terrain,  qu'ils n'abandonnent pas celui des idées.

Je me suis investi dans le microcosme socialiste bourguignon et comme toujours les camarades engagés sur les listes auront mon soutien. J'ai apprécié une nouvelle fois la pression exercé par certains pour n'encourager aucune initiative qu'ils ne contrôlent pas. Bref je me suis fait de nouveaux amis qui se demandent s'ils doivent me rôtir tout de suite ou attendre encore un peu. Je ne fédère pas assez pour que l'on m'assassine au coin du bois et je ne suis plus élu ce qui baisse l'intérêt de ma petite personne. Pour 2011 je vous promet de continuer à poser les questions qui dérangent : Quel projet, quels partenariats, quelle cohérence du local à l'international,...

Je nous souhaite une année de débats, d'engueulades et de rires, d'apéros et de disputes. Une année utile pour nous et nos enfants, une année qui nous fassent grandir plus que nous même.

jeudi 23 décembre 2010

Il y a quelque chose de pourri au Royaume de France

C'est insidieux comme une grenouille dans une casserole. Elle finit par mourir cuite sans se rendre compte de l'élévation régulière de la température de l'eau. Il y surement un moment où elle doit trouver agréable d'être dans une eau tiède plutôt que dans l'eau froide.

Nous voilà coincé dans notre conception laïque et républicaine des relations au sein de notre société. Nous ne pouvons répondre "Le ciel y pourvoira" alors que la presse étrangère souligne qu'il y a quelque chose de pourri au Royaume de France. C'est un fait la République renoue aujourd'hui avec les travers les plus méprisables de la monarchie. Je ne parle pas seulement de Nicolas Ier et de sa cour dont les préfets subissent les moindres contrariétés et dont l'UNESCO n'est qu'une des victimes collatérales. J'englobe aussi les petits seigneurs de tout poil et de toute orientation qui se complaisent à entretenir ce climat de fin de siècle moribond.

Devons nous prendre les armes ? La dictature du peuple ne m'a jamais attiré. Les extrêmes n'ont rien de séduisant pour celui qui défend l'égalité, la fraternité et la liberté. Les prises de pouvoir que nous promettent l'extrême gauche et l'extrême droite ne peuvent représenter une issue pour celui qui est épris de progrès humain et de solidarité entre les hommes.

Nous renouons avec l'absence de confiance dans notre prochain. Il suffit d'aller dans un magasin ou une aire de repos pour entendre des personnes s'insulter avec une violence surprenante et surtout pour des choses insignifiantes. Ce n'est plus tolérable. Le pouvoir en place doit être tenu responsable d'une partie de ce délitement car c'est lui qui nous a promis plus de sécurité, moins d'Etat et moins d'impôts.

Comme des grenouilles en eau tiède nous avons laissé ces fadaises nourrir l'individualisme, la jalousie et la haine de l'autre. Les réponses doivent être concrètes, fermes et justes. Il n'y a plus de place pour l'angélisme, il est temps de faire aboutir les débats et de rentrer dans l'action.

dimanche 5 décembre 2010

La responsabilité militante

Battre la droite ? Pour quelle raison ? Se partager le pouvoir à la place des monarques nationaux. Il suffit de voir les positions de nos barons locaux pour s'inquiéter d'une alternance qui ne serait pas une alternative. Il suffit de vivre à 4 avec moins de 2 000 €, toutes recettes confondues, pour savoir que ces préoccupations sont puériles, pédantes et pour tout dire à vomir.


La Gauche toute entière a une responsabilité dans les résultats de 2002 et 2009 et le Parti Socialiste se doit d'assumer sa part et elle est importante. Mais personne ne touche à Lionel JOSPIN et son équipe. Celle-là même qui préside aujourd'hui au destin du Parti Socialiste. Lionel en assumant la défaite de 2002 aurait ainsi lavé les erreurs de tout un système, quelle rigolade.

Un Parti Socialiste qui n'alimente plus les débats locaux, ne souhaite tout simplement plus obtenir de sa base la moindre participation. Il ne fait que reproduire le fonctionnement mondial en place : Une décision qui vient du sommet vers la base, une action du haut vers le bas qui est d'autant plus forte que le nombre de réactions du bas vers le haut se neutralisent. Il n'a plus aucune ambition réformatrice, créatrice, utopique et donc ne peut être innovant.

Quel résultat du Secrétariat National à la Rénovation ? La candidature d'Arnaud MONTEBOURG, maigre bénéfice, d'ailleurs l'espoir est naît de cette réelle surprise que nous attendions tous. YOUPI ! Mais ce secrétariat fantoche à le mérite d'avoir un blog dont le contenu propose quelques pistes que les sections, les militants devraient malaxer pour les appliquer concrètement.

Mon préféré reste le Laboratoire des Idées. C'est beau ! Mais comme personne ne sait ce qu'il se fait dans ce laboratoire et en dehors des instances du PS, personne n'en connait l'existence, peut être devrions nous procéder à un arrachage volontaire dans le cas où ce lieu ferait naitre les idées OGM qui gangrène la pensée actuelle de nos leaders.

L'organisation actuelle du Parti Socialiste permet une puissante force de réflexion et de propositions. Dans le bilan de ces 5 dernières années (dont une partie est à mettre au crédit de François HOLLANDE) les systèmes ont change mais les difficultés perdurent. Il serait peut être temps de penser que ce n'est pas le système  qui dysfonctionne mais plutôt les femmes et les hommes qui en assument le fonctionnement.

lundi 8 novembre 2010

" Jusqu’en 2035, le nombre de personnes de plus de 60 ans augmentera fortement : les générations nombreuses, nées après la seconde guerre mondiale et avant 1975, issues du baby-boom, auront alors toutes atteint 60 ans. "


Cette analyse est issu du site de l'INSEE sur les projections de population à l'horizon de 2060. L'âge moyen de la population serait alors de 43 ans au lieu des 39 ans actuels. On n'ose pas imaginer l'age des sénateurs et sénatrices ou encore des "immortels" de l'Académie Française dans ce cas de figure lorsque la plupart d'entre eux considère qu'à 39 ans on a pas encore le droit à la parole et encore moins à l'innovation.

Ces projections prennent en compte différents paramètres mais reproduisent la situation actuelle de façon générale. La question de modes de production et de consommation des années 1970  à 2000 n'ai pas pris en compte malgré l'alerte de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui annonce une augmentation de 50 % du cas de cancers en 2020. Je sais que le cancer ne tue pas systématiquement et j'espère qu'il tuera de moins en moins mais nous ne prenons pas la voie des 5 fruits et légumes par jour, sans cigarette et avec un footing tous les deux jours. A cela se rajoute les projections d'ONUSIDA sur l'épidémie du VIH dont l'absence de campagnes engagées sur la sexualité montre une augmentation de l'épidémie et des conséquences dramatiques pour les 10 prochaines années.

Ces deux points ne sont que le sommet d'un iceberg dont nous devons nous emparer car les 8,5 milliards que l'on nous promet en 2035 ne pourrons être supporter par notre planète mais ils sont surtout un épouvantail  contre le développement du continent africain et asiatique. Cette réflexion dépasse notre pays mais elle est nécessaire et doit s'engager maintenant.

samedi 16 octobre 2010

De la position du PS sur les retraites à notre nécessité de travailler ensemble

Ma réalité personnelle et professionnelle m'oblige à délaisser le blog pour me consacrer à un défi personnel important. Toutefois cela ne m'empêche pas de rester éveillé sur les idées des uns et des autres et de contribuer au débat nécessaire au sein de notre Parti Socialiste.


Il pose la terrible réalité de notre fonctionnement en terme de Parti. Pour le reste je ne partage pas cette position radicale car comme toujours lorsque l'on est excessif on élude les situations claires obscures, bref la nature humaine.

A la lecture de cet article je me suis senti mis en accusation de n'être que du centre du Parti ne me sentant pas de la gauche du Parti puisque surement pas assez (pas assez quoi je ne sais pas mais c'est comme cela on a toujours le sentiment d'être pas assez avec la gauche du Parti) mais appréciant  ces camarades, la qualité de l'analyse et un certain nombre d'idées. Pas plus de la droite du parti puisque trop de ce coté là (trop utopique, trop prompt à faire bouger les lignes et c'est vrai que la droite du Parti donne le sentiment de ne pas vouloir trop de réflexions et de positions claires) Mais je dois à l'un d'entre eux d'avoir pu exercer un mandat municipal et de m'avoir fait confiance.

Je continue toutefois, modestement, à mon niveau, à partager et à réfléchir et surtout je ne fuis jamais devant une occasion de porter le débat. Après cette réflexion sur ma position au sein du Parti m'est venu une série de questions :

1°) Un certain nombre d'hommes de l'aile gauche siège au niveau fédéral  et occupe des positions importantes dans la vie de nombreuses section. Ils ont la possibilité de proposer des choses pour la formation des militants. Quelles sont aujourd'hui les actions proposées dans les Hautes Pyrénées, en Côte d'or ou ailleurs en matière de formation de tous les camarades ?

2°) La droite sera affaiblie en 2012, cela reste à voir, mais partons de cette idée. Le PS propose un candidat, son élection par les militants dans le grand manège des primaires lui donnera toute légitimité, et  dans le cas ou il /elle se trouve être de l'aile droite. Cette victoire ne sera t'elle pas pour autant une victoire de la gauche ?

Ces questions pour dire que les paradoxes et les contradictions nous les vivons déjà chacun de nous dans notre relation au Parti mais je souscris à la réflexion de l'article de Pierre: Comment ne pas décevoir demain sur de grands projets et de grands enjeux du Pays alors que nous décevons déjà sur notre propre fonctionnement et la gestion de nos petits enjeux locaux internes.

La vie en collectivité est aussi une question de compromis acceptables. Je n'ai jamais joué les moutons et si je suis fidèle dans mes engagements je ne suis pas prêt à tout avaler. Je serais prompt à dénoncer le compromis lorsque celui-ci n'est qu'une lacheté déguisée mais je ne peux soutenir les discours qui consiste à accuser les autres de la responsabilité de la faillite du socialisme. Oui il faut débattre, oui il faut retrouver une ligne claire et partagée. Cette ligne doit fédérer, elle doit dépasser les égos pour offrir de réelles perspectives et à ce jeu des égos il reste beaucoup de progrès à faire de part et d'autre mais nous n'avons plus le temps d'attendre les efforts des uns ou des autres. nous voilà donc désormais entre le risque d'implosion du consensus mou dont nous avons mesuré les résultats avancés dans notre Parti ou le risque d'explosion par un affrontement sans merci sur des thèmes forts comme l'Europe, la Santé, les Retraites, l'Éducation...

samedi 25 septembre 2010

Vous parlez à qui ?

Les réunions entre amis ont l'avantage de toujours évoqué les mêmes sujets, de la même façon et du même point de vue. C'est ce qui explique les perles des brèves de comptoirs, les disputes systématiques et la diminution de pertinence des réflexions politiques et intellectuelles transmises dans nos médias.

Vous êtes vous posez la question de l'évolution des salariés depuis 1936, dans leur relation au travail, dans leur composition et dans leur relation à la société ?
La réponse la plus évidente pour des militants de parti politique n'est peut être pas l'affirmative. J'ai souvent encouragé dans ces pages à ne pas attendre que les autres travaillent mais à faire déjà sa part du boulot.  J'ouvre le débat en partageant mes recherches. Je terminerais bientôt le dossier sur la PAC, en attendant c'est vers la fiche de l'INSEE : Quelle carrière professionnelle pour les salariés non qualifiés ? que je vous invite à regarder.

Nous sommes dans une société post-industrielle où le poids des services dépassent celui de l'industrie. Pourtant l'ensemble de la rhétorique politique est toujours celle des années 80, période d'accélération de ce changement. Je sais bien que les plus de 60 ans (on ne dit plus les vieux lorsque l'on est politiquement correct) se déplacent toujours pour aller voter et que cette rhétorique sert la nostalgie et le clientélisme. Mais pour nous qui avons moins de 40 ans (même pas des jeunes en fait) il est important de penser ce rapport. Car dans 10 ans la clientèle citée se sera naturellement réduite et c'est alors une nouvelle génération qui viendra demander des comptes.


samedi 18 septembre 2010

Parlons foot ?

La polémique de notre équipe de France et l'image qu'elle a véhiculée à la Coupe du Monde en Afrique du Sud contribue à tirer le rayonnement de notre pays vers le bas. Tout le monde l'a déjà commenté aussi vous vous demandé pourquoi je reviens sur cet évènement quand l'on voit que le comportement de notre président et du gouvernement confirme au reste du monde qu'il y a vraiment quelque chose qui cloche au pays de Voltaire.

Je n'ai jamais témoigné un grand attachement au football. Cela n'est pas du à mon origine du Sud Ouest qui me pousse naturellement vers les formes ovales mais au comportement des joueurs et des supporters du plus petit au plus grand club. Je n'ai jamais compris l'intérêt de se battre pour un ballon que l'on soit joueur du dimanche ou supporter du PSG. J'aime l'engouement populaire des soirs de victoire ou des apéros-match mais cela n'excusera jamais la violence, les insultes et le comportement de certains.

L'équipe de France de football est une des équipes majeures du football mondial et c'est bien le rayonnement de la France qui est véhiculé par nos joueurs et les dirigeants de la Fédération. A l'issue des prochaines élections nous découvrirons surement que rien, ni personne n'a changé réellement de fonctionnement et de place. Alors faut il faire intervenir les représentants du football professionnel ?

Ma méconnaissance des rouages précis du système quasi mafieux de l'organisation du football m'oblige à ne rester qu'observateur. Comment peut on envisager de confier l'équipe de France à des professionnels alors que ceux-ci n'ont jamais démontré leur capacité à hisser leurs équipes sur les premières marches des podiums européens ? Comment peut on penser que les organisateurs de la ligue 1 qui ont fait plus d'une fois regretter d'avoir pris l'abonnement à Canal Plus peuvent ils prétendre nous remonter de la 27ème place mondiale actuelle au 10 premières places ?

C'est toute notre conception du sport et du football qui se jouera en 2011. L'absence de prise de risques sera la fin de notre équipe nationale. Et cela sera la fin d'un espoir...

dimanche 5 septembre 2010

Une piste pour la sécurisation des parcours

« Le développement durable et la cohésion sociale dépendent fondamentalement des compétences de toute la population – « compétences » s’entend ici comme un ensemble de connaissances, de savoirs, de dispositions et de valeurs. »  Déclaration des ministres de l’Education des pays de l’OCDE.

Dans un document publié sur le site de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) vous trouverez un travail de synthèse sur la définition des compétences clés à acquérir pour un travailleur. 

Schématiquement ces compétences sont classées en 3 catégories :
- Les compétences nécessaires à la communication avec l’environnement et à l’utilisation de l’information :
Utiliser le langage, les symboles et les textes de manière interactive
Utiliser le savoir et l’information de manière interactive
Utiliser les technologies de manière interactive
- Les compétences développant l’autonomie :
Agir dans le contexte global
Élaborer et réaliser des projets de vie et des programmes personnels
Défendre et affirmer ses droits, ses intérêts, ses limites et ses besoins
- Les compétences nécessaires pour entrer en relation avec d’autres :
Établir de bonnes relations avec autrui
Coopérer, travailler en équipe
Gérer et résoudre les conflits
Ce document est intéressant dans la réflexion sur la sécurisation des parcours et la lutte contre le chômage. Il réaffirme la notion de promotion sociale de la formation continue et pose la question de l’évaluation de celle-ci.

Les différents financeurs, publics et privés, analysent les résultats à un examen pour définir le maintien d’une action de formation. Cette étude montre la limite de cette démarche et l’importance de travailler activement sur les questions de cette nouvelle évaluation afin de réconcilier le monde de la formation avec le monde du travail.

dimanche 29 août 2010

Mais vous êtes fou !.... Oh oui !

L’absence de cohérence n’est finalement un trait caractéristique de la folie. Les choix de notre société atteignent des niveaux d’incohérence qui pourtant ressemblent à des symptômes de maladies mentales connues. Mais personne ne semble s’inquiéter de ces symptômes. Il ne faut pas écarter la possibilité d’une incompétence des docteurs en charge du dossier. Existe-t-il d’ailleurs un hôpital pour société ?

- Bonjour je suis une société libérale capitaliste qui se précipite vers un précipice sans fonds, c’est grave docteur ?
- Non, vous n’avez qu’à faire un petit régime. Un peu d’efforts et vous perdrez bientôt vos services publics qui vous donnent tant d’embonpoint. Votre IMC doit être de 3% pas plus.
- Mais il me semblait que les différents régimes suivis par les autres pays les avaient conduits à l’expropriation et l’impossibilité de payer les retraites suite aux faillites des fonds de pension ?
- Vous parlez de l’Irlande ou de la Grèce ? Je peux vous expliquer…
- Je pensais plutôt au Canada, à l’Angleterre ou aux Etats Unis
- Mais, mais,…, mais ils vont très bien. Rassurez-vous !
- Mais ce régime n’a pas été donné aux Pays du Tiers Monde ? Je n’ai pas l’impression qu’ils…
- D’abord on dit pays du Sud et puis je suis médecin quand même !
- Pardon madame BCE, je ne voulais pas mettre en doute vos compétences.
- Je vous excuse, c’est vrai qu’à force de faire des essais dans différents pays nous finirons bien par trouver le remède. D’ailleurs nous avons un traitement complétement nouveau à base de nationalisme, vous devriez augmenter les doses. Nous n’avons pas vu trop de rejets de la part de votre organisme.

Vous pensez que j’exagère, que je ne respecte rien ? Mais je suis fou vous savez. Je suis persuadé que la réflexion individuelle que l’on partage finit par faire avancer les choses et je pense que l’émulation de mes travaux finira par ouvrir de nouvelles portes. 

Vous voyez à quel point je suis barré ! Par contre moi je le sais ! Ce n’est pas si grave parce qu’il parait qu’être fou c’est croire qu’on ne l’est pas !

samedi 21 août 2010

A notre ami...

Comme beaucoup d'entre vous mes amis du plateau j'ai appris que Gérard Ramis était parti dans des circonstances tragiques.

L'action au travers de ce blog vient d'hommes et de femmes comme lui qui n'ont pas jugé ou approuvé mes réflexions et mes actions mais qui me poussent à aller au bout, toujours plus loin.

Alors ce soir je pense à vous tous qui là-bas, amis et famille, je vous embrasse et nous sommes nombreux à avoir le coeur lourd de chagrin.

Salut Gégé,

Retrouver l'innovation

Il est utopique et irréaliste de penser tout résoudre au travers de l’Europe, il est inconcevable d’imaginer d’autres voies de développement sans elle. Le démarrage de l’Europe est une coopération entre Etats guidée par le pragmatisme. Il nous appartient de créer les émulations nécessaires entre ses Etats pour conserver les ambitions de paix des pères fondateurs.

La dynamique européenne qui découlera de la crise va-t-elle nous entrainer dans une concurrence entre Etats ? La construction d’une zone européenne de coopération et de développement n’est pas achevée sans l’aboutissement d’une cohérence politique, économique, sociale et environnementale. Le chemin est encore long et au regard de la création des grandes civilisations qui nous ont précédé nous ne sommes qu’au commencement. Pour avoir l'ambition de porter dans le monde l'espérance d'un autre possible nous avons encore à faire.

Voilà en introduction les éléments de réflexion que toutes les organisations politiques, sociales et économiques doivent garder présents dans les choix qu’il nous appartient désormais de faire :

- Concurrence ou émulation : Il y aura encore bien des débats pour trancher la question du fédéralisme. Le patriotisme historique de chaque pays ne permet pas d’imaginer une perte de souveraineté inconditionnelle. La vague nationaliste actuelle aboutit à une concurrence entre pays dont l’histoire nous a appris les débouchés. L’alternative crédible est celle de l’émulation. C’est d’ailleurs un travail de réflexion valable pour tous les échelons de notre organisation sociale, économique et politique. Le libéralisme intellectuel et économique pousse à une concurrence exacerbée ou tous les coups sont permis (la suppression de règles permettant d’ailleurs de limiter les risques) L’issue est connue : un train qui se dirige contre mur ne peut éviter l’accident en accélérant, il augmente les dégâts.

- Pragmatisme ou ambition de société : Nous sommes maintenant une majorité de la population française à ne pas avoir connue la deuxième guerre mondiale et ses conséquences. Nous n’avons connu que les grands événements économiques des 30 dernières années et ils sont sans commune mesure avec la crise que nous traversons dont l’issue n’est pas connue tellement sont nombreux les éléments qui peuvent nous projeter encore plus loin. Les notions de paix et de solidarité s’en trouvent émoussées. La flamme du souvenir dont nous devenons les gardiens ne doit pas s’éteindre au risque de voir celle des chemises brunes reprendre de la force.

Ces éléments ne sont pas des conditions d’une survie politique, économique sociale ou environnementale (La survie concerne ceux qui ont déjà tout perdu) Ils sont les bases d’un nouveau mode de relation qui commence par le débat et dont l’ambition est la création et l’action. L’innovation est plus que jamais nécessaire, il nous appartient de nous libérer de notre auto-censure et de nos dogmatismes pour créer une nouvelle civilisation. En dessous de cette ambition il s’agit de la construction d’un Empire mais cela ne dure jamais bien longtemps et aboutit à de petits potentats insipides, vicieux et mesquins.

dimanche 15 août 2010

Monde agricole, territoire et citoyen :

Elle est passée inaperçue pour le citoyen et pourtant elle porte des enjeux et des orientations importantes. Je reviens sur la loi de modernisation de l’agriculture votée en juin à l’assemblée nationale. A la mi-temps de la politique agricole commune européenne, les lois prises aujourd’hui en matière agricole doivent s’inscrire dans une préparation de la nouvelle donne de 2013.

Il serait trop facile de penser que les agiculteurs sont des nantis, fonctionnaires de l’Europe et que ces subventions doivent cesser. Les agriculteurs sont les premiers à vouloir la fin des subventions mais les motivations et la réalité sont deux choses différentes. Vouloir vivre de sa production et de son travail est un désir qui anime de la même façon les agriculteurs, les artisans, les commerçants et les ouvriers. La réalité pour le monde agricole et pour la production de notre alimentation c’est que la fin brute et sans conditions des subventions entrainera une harmonisation sur le marché mondial : bœuf aux hormones, maïs OGM, productions sur-intensives en matière végétale et animale.

La loi de modernisation pose un certain nombre d’orientations mais c’est sur deux point particuliers que se poseront mes questions et réflexions : l’augmentation d’utilisation de circuits courts dans les services de restauration de l’Etat et la question de l’implantation d’élevage par extension ou création.

Il est démagogique (mais nous en avons désormais l’habitude avec ce gouvernement) de faire croire que les services de restauration des collectivités publiques peuvent passer à 15 % de commande de produits issus des circuits courts en 2010. Les commandes sont annuelles, du premier janvier au 31 décembre. Les services publics fonctionnent par appel d’offres pour des périodes déterminées qui varient d’une à plusieurs années. Ces deux éléments combinés font que l’on se moque de nous :
- Soit les commandes étaient déjà prévues à ce niveau là de 15%, alors la loi ne fait que valider une situation de fait et n’est pas une ambition
- Soit les commandes ne prenaient pas en compte cet objectif et il n’y a aucun moyen d’atteindre ces objectifs d’ici la fin de l’année.

Mais la définition, relativement large, des produits concernés devraient permettre d’atteindre ces objectifs de façon quantitative sans aucune modification réelle des habitudes :

Lorsque la question qualitative se posera (et le gouvernement est bien tranquille puisqu’il ne la posera pas) il sera alors nécessaire de penser ou repenser les organisations agricoles locales. C’est un enjeu que les agriculteurs devront avoir la force de porter au travers des élections cantonales qui approchent et dont les prétendants à l’élection ne pourront faire l’impasse. En tout cas les prétendants qui ont encore un peu d’ambition politique non pour eux même mais pour leur territoire.


La deuxième réflexion vient sur l’installation des élevages par extension ou par création. Je ne suis pas végétarien, je n’ai aucune intention de le devenir ou de forcer les autres à le devenir. Je n’accepte pas plus les dogmes alimentaires que les dogmes spirituels. Les extensions et les créations doivent être soumises à des expertises environnementales mais il faut faire attention avec les consultations du public. Ces deux demandes émanent de France Nature Environnement ou en tout cas de son président Bruno Genty. Cette association pose des débats intéressants et son expertise est souvent pertinente.

La question de l’expertise de public en matière économique nous demande de renforcer l’éducation à l’environnement de façon pluraliste et objective. Elle devrait débuter par une formation de nos élus sur ces questions et les militants politiques devraient avoir quelques bases de ce coté-là qui permettraient quelque fois d’élever le débat sur la question du développement durable.

Formation des acteurs économiques agricoles pour l’organisation de circuits commerciaux liant territoire et filière. Formation des citoyens pour la prise en compte d’un développement soutenable pour les futures générations. Voilà deux pistes de travail intéressantes pour l’échelon départemental.



mardi 27 juillet 2010

Parure d'été

La rentrée sera complexe et demandera des engagements des uns et des autres. A l'issue d'un Congrès de la Rochelle qui ne sera que l'ombre de lui même, les militants auront de nouveau bien travaillés mais dans les arrières boutiques les vieux de la vieille se préparent.

Comme je l'ai souvent écrit dans ce blog, nous serons responsables de l'échec ou de la réussite des primaires. Nous ne pouvons accepter les commentaires acerbes que nous avons connu contre Ségolène Royal à l'époque des primaires précédentes. Les mêmes qui nous exhortaient à se ranger comme un seul homme derrière leur champion ou à partir, n'ont pas suivi leurs propres consignes. Ils ont conservé les postes et les commandes, rendant caduques les actions de Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg.

La situation du gouvernement sera des plus instables et nous nous devons d'offrir un autre horizon à nos concitoyens, à nos enfants et à nous mêmes. Durant cette période estivale je vous propose donc une nouvelle parure pour le blog.

Adischat,

jeudi 15 juillet 2010

Réponse à l'appel d'Angle Gauche 65

Encore un blog, de gauche, socialiste, dans les Hautes Pyrénées. Un de plus me direz vous ! Et oui un de plus. Et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. Le débat doit avoir lieu, à l'intérieur et à l'extérieur des sections. Cette démarche collective aura peut être plus de chances que ma démarche individuelle. Elle va en tout cas dans le même sens : Encourager la participation des citoyens dans les choix qui concernent notre avenir commun.

Nous sommes nombreux à souhaiter un sursaut démocratique, aussi je soutiens de manière forte l'appel du blog Angle Gauche 65 à retrouver sur : http://langlegauche65.over-blog.com

Appel

Nous sommes ouverts à toutes les personnes déterminées, désireuses de s’engager dans la durée dans le cadre que définit ce texte.

Nous veillerons à ce que la logique des courants ne vienne pas détruire notre travail. Les courants sont trop souvent l’outil de ceux qui soumettent le PS à leur intérêt. Toutes les volontés de renouvellement sont enfermées dans des chapelles souvent vidées de sens : il suffit de comparer les textes des différentes motions pour s’en apercevoir ; ou d’interroger entre deux congrès la plupart des dirigeants sur le texte de leur motion d’appartenance.

Pour autant, il est important que nous continuions de nourrir notre réflexion des débats qui parcourent la vie politique, ce qui implique d’y participer et de rester ouvert.

Nous veillerons à ce que notre groupe soit en progression constante en termes d’effectifs, et qu’il représente notre territoire.

Nous ne soumettrons jamais les valeurs ni les principes développés dans ce texte à nos ambitions personnelles, même s’il est bon que nous ayons des ambitions : mais notre but premier n’est pas de procurer un mandat à telle ou tel.

Notre capacité de travail, et donc notre disponibilité, seront déterminantes pour le succès de notre entreprise.

Pour connaître la date, le lieu et l’ordre du jour de notre prochaine réunion, répondre à cet article.

Ma décision est prise sur la base des valeurs avancées dans ce texte. Mon absence physique des Hautes Pyrénées depuis bientôt un an fait que je ne connais pas les personnes engagées dans cette démarche, pourtant je les rejoins avec la même lucidité et motivation que j'ai pu suivre en leur temps des initiatives nationales porteuses d'espoir et d'envie.

Fidèle à moi-même, j'annonce déjà que je porterais le même regard critique sur cette démarche si elle ne consiste qu'à remplacer les personnes et à conserver les pratiques. Pour le reste je vous donne rendez vous mercredi 21 juillet sur le marché de Lannemezan.

Adishat,

jeudi 3 juin 2010

A la recherche du chainon manquant

Tout le monde ne parlant, dans les milieux autorisés, que de l'Etat et du Marché, il est temps d'aller voir ailleurs et de poser les bonnes questions. L'Etat et le marché sont deux "choses" créées par l'homme pour assurer ses relations avec l'autre.

L'Etat permettant de nommer cette forme d'organisation politique et juridique d'individus se reconnaissant d'une même unité géographique et se dotant d'institutions pour exercer autorité et pouvoir. Un travail plus poussé est nécessaire mais le principal est là : l'organisation des hommes entre eux pour vivre ensemble et appliquer une même justice.

Le marché, au départ, est une halle ou place du village, où les vendeurs potentiels retrouvent des acheteurs potentiels et sur ce même lieu se déroule les échanges. Aujourd'hui, la notion de Marché englobe cet espace virtuel d'échanges d'argent dont on ne sait plus très bien qui est le vendeur et qui est l'acheteur et encore moins quelle est la marchandise considérée. Là aussi, je suis volontairement réducteur mais si les journaux de Jean Pierre Pernaud reprenaient au moins ce minima nous serions collectivement moins consommateurs de Coca-Cola.

Ces deux "choses" sont donc artificielles. Elles n'existent que par la conviction profonde de chacun que cela existe et ne peut être autrement. Concrètement on ne sait pas très bien ce que c'est, mais on nous explique que le second ne doit pas rendre de compte au premier, que le premier ne doit pas s'occuper du second qui se gérera naturellement.

Encore un essai sur les relations entre l'Etat et le Marché ? De la part d'un type qui n'est même pas économiste, qui n'a pas fait l'ENA et qui continue à adhérer au Parti Socialiste, cela ne promet rien de révolutionnaire. Toutefois en démarrage de ce texte, vous êtes prévenus, si tout le monde ne parle que de cela c'est donc qu'il ne faut surtout pas s'en occuper, en tout cas pas sous cet angle de vue.

Lorsque vous en avez trouvez deux, cherchez le trois. Lorsque vous n'avez que de l'artificiel, cherchez le naturel. C'est par cette réflexion que je démarre ma piste de travail. La recherche du chainon manquant entre l'Etat et le Marché, doit être le cœur de notre travail. La première réponse que j'ai trouvé c'est : l'Homme. Il est nécessaire de pousser cette idée naïve mais pertinente.

Vous devez prendre votre part de réflexion dans ce débat, pour le valider ou pour le contredire. En tout cas, je me mets en route, qui vient ?

lundi 17 mai 2010

Convention Parti Socialiste « Nouveau modèle économique, social et écologique »

Je vous propose quelques réflexions sur la convention nationale « Nouveau modèle économique, social et écologique » du Parti Socialiste.

- Par rapport à la démarche proposée :
Il est très rassurant de voir le Parti Socialiste en mesure de proposer des temps de réflexion à ces militants et de voir qu'un production idéologique est toujours d'actualité.

Dans la forme, il est très inquiétant de voir que le militant n'est pas respecté et que l'occasion de faire vivre les sections est limitée par un texte distribué très tard et des temps de travail qui sont suivis du vote sans temps de réflexion et de production commune. Je ne m'attarde pas sur cette pratique incompréhensible pour moi d'amendements pouvant arrivés après le vote des militants.

De plus j'ai eu l'occasion de dire tout le bien que je pensais de la Coopol aussi je ne reviens pas là dessus.

Le maintien de cette méthode demandera à chaque camarade de maintenir son vote lors des prochaines conventions ou de prendre ses responsabilités pour lui redonner toute sa valeur.

Au nom de la sacro-sainte unité je ne suis pas sûr que le Parti en sorte grandit. J'ai bien réfléchit avant l'écriture de ce texte rendu public par l'affichage sur le net mais comment parler de décentralisation dans la gestion du pouvoir lorsque l'on est pas en mesure de la faire vivre dans sa propre institution ?


- Par rapport au texte :
Mon amendement serait d'inclure dans le constat de départ la nécessité d'initiative d'un travail européen similaire au Bretton Wood appelé par Pierre LARROUTUROU et d'autres pour utiliser un cadre de références commun aux gauches européennes. Je vous renvoie à l'article précédent ce billet où le vidéo de Pierre vous expliquera mieux que moi l'intérêt de la démarche.

Pour ma part je n'approuve pas le concept de social-écologie dont je ne comprends ni les fondements, ni les perspectives mais dont je reconnais l'effet plus vert que vert de la formule.


Ces considérations faites je maintiens mon soutien à ce type de démarche. La première remise en route ne peut être parfaite et demande notre indulgence. Ce texte n'est pas le programme du Parti Socialiste, il pourra servir de base et être repris dans les sections.

L'absence d'écoute des étonnements et constats formulés par les militants ne pourrait s'expliquer que par une forme de maladie dégénérative contagieuse. Et comme j'ai eu l'occasion de le dire à l'assemblée fédérale nous avons un médicament dans le Sud Ouest pour ce genre de pathologie : La boite à gifles.

Adishat,

mercredi 14 avril 2010

Politique Agricole Commune : Elements historiques

Vous êtes ou vous n'êtes pas agriculteur, vous êtes ou vous n'êtes pas du monde rural. Peut importe, la Politique Agricole Commune arrive dans une phase de transformation importante et nous sommes tous concernés. Alors avant de se lancer dans des débats, pas toujours éclairés et rarement objectifs, je vous propose quelques petits éléments de compréhension :

L’agriculture européenne bénéficie depuis un demi-siècle d’une Politique Agricole Commune (PAC) qui vise à garantir la sécurité des approvisionnements des consommateurs, à moderniser le secteur agricole et agroalimentaire, à soutenir le revenu des agriculteurs et, de façon plus récente, à mieux prendre en compte certaines préoccupations sociétales relatives à l’environnement, à l’aménagement du territoire, à la biodiversité ou au bien-être animal.

Pour satisfaire ces objectifs, la PAC repose sur trois grands principes :

- L’unité des marchés. Elle signifie la mise en oeuvre de règles administratives, sanitaires et vétérinaires communes entre les Etats membres, l’adoption de prix institutionnels identiques et l’instauration d’un tarif douanier uniforme aux frontières extérieures de l’Union européenne (UE) ;

- La préférence communautaire. Elle incite les Etats membres déficitaires pour tels ou tels produits agroalimentaires à s’approvisionner de manière prioritaire dans un pays partenaire (par la taxation des importations en provenance des pays tiers) ;

- La solidarité financière. Elle suppose que les dépenses agricoles de la PAC soient supportées en commun.

Cette combinaison de principes était notamment destinée à permettre la mise en place rapide d’un marché intérieur agricole (unité des marchés) permettant à l’Europe des six d’accéder à l’indépendance alimentaire (préférence communautaire) en limitant l’effet social sur les agricultures, alors hétérogènes.

Il existe d’autres politiques pour lesquelles l’Union européenne dispose d’une compétence exclusive, comme par exemple la politique commerciale commune ou la politique de la concurrence, mais la PAC (et dans une moindre mesure la politique commune de la pêche) présente par rapport à elles une différence majeure. La gestion des marchés agricoles, le développement ou le maintient de l’agriculture dans des zones plus fragiles, l’orientation de la production supposent des moyens financiers, humains, juridiques autonomes. A ce titre, la PAC est sans doute la politique commune de l’Union la plus interventionniste et la plus proche d’une politique étatique classique.

Politique volontariste, la PAC s’est traduite, au plan budgétaire par une augmentation rapide des dépenses attribuées à l’agriculture communautaire jusqu’en 1992, date de la première réforme d’envergure de la PAC. Depuis plusieurs années, elles sont assez stables en termes réels. Le coût de la PAC rapporté au produit intérieur brut européen a diminué en passant de 0,54% en 1990 à 0,44% en 2007. Plusieurs facteurs expliquent cette meilleure maîtrise des dépenses :

- Les instruments de maîtrise de l’offre (quotas laitiers et jachère obligatoire) ont permis de progressivement résorber les surplus et de limiter l’apparition de nouveaux excédents.

- Les paiements directs ont été accordés moyennant le respect de plafonds fixés par Etat membre, par région ou par producteur.

- L’Accord Agricole du Cycle de l’Uruguay (AACU) et la baisse des prix agricoles européens ont entraîné une réduction substantielle des aides aux exportations ; les règles de l’intervention publique sont devenues plus restrictives.

Extrait du dossier Europe sur Terra Nova

"Du bilan de santé à la refondation de la PAC"

mardi 13 avril 2010

Des blogs à découvrir

Il est vrai que dans les Hautes Pyrénées l'opposition est rarement socialiste. Toutefois les camarades de Tarbes trouveront surement dans ces quelques blogs bourguignons l'illustration des combats qui se mènent partout pour faire avancer les idées de progrès :

dimanche 21 mars 2010

Les changements sont nécessaires

La victoire aux Régionales de l'ensemble de la Gauche sera l'occasion de reprendre un second souffle qui était nécessaire. Le traumatisme de 2002 ne sera définitivement balayé qu'après l'élection d'un candidat de gauche porteur d'un projet à la hauteur des enjeux du XXIème siècle.

La dynamique portée par les présidents des Conseils Régionaux a permis d'envisager des échéances avec des bilans solides et des partenariats forts. Mais c'est un compte à rebours qui vient de démarrer pour la nouvelle vague dans 4 ans. La plupart des candidats ne pourront se maintenir et je dirais même, il est souhaitable qu'ils ne se représentent pas.

J'ai défendu dans mes précédents articles l'idée que nous n'avions pas franchi pleinement le nouveau siècle. C'est désormais l'heure de l'engagement pour tous ceux qui ne veulent pas reproduire les erreurs du passé. Sur ce chemin il y aura de nombreux barrages et le premier sera à l'intérieur de la Gauche, mis en place par ceux qui s'estiment légataires ou héritiers, sans avoir proposé le moindre projet de rassemblement et estimé les différentes phases par lesquelles il faut désormais passer.

Les résultats du Front National sont une réelle menace que nous ne pouvons ignorer. Dans les votants il n'y a pas que des souverainistes et des skinheads. Il y a des personnes qui regardent ce qui se fait et ce qu'ils obtiennent.

Il est temps d'enclencher la marche pour la 6ème République. Une république parlementaire assurant la séparation des pouvoirs.

Il est temps d'acter le non-cumul des mandats dans le nombre et dans le temps comme une obligation morale incontournable à gauche.

Il est temps de veiller à ce que la démocratie interne soit l'illustration des points précédents : en permettant des brassages hors de l'ENA ou des désignés uniques aux votes internes.

Il est temps de préparer un projet articulé de la commune à l'Europe sur lequel nous rejoindrons les différents partis de Gauche qui se doivent de faire la même démarche.

Le temps de l'action est venu pour tous et l'absence de réponses sur les points que je viens de présenter sera une faute dont le Parti Socialiste ne pourra se relever.

dimanche 14 mars 2010

La machine à Bobo

Ce week-end étant celui des élections, il était donc temps de faire quelques activités politiques supplémentaires à mon déplacement à la mairie. J'ai décidé de mettre enfin les pieds à la Coopol. Nouvelle machine de réflexion socialiste, outil de préparation des primaires.

Après les informations d'usage sur le nom et le prénom, me voilà en train de remplir les informations complémentaires. Adresse, numéro de téléphone, rien que du classique. Arrive enfin la phase engagement local. En langage Coopolien, cela veut dire que vous êtes au PS, dans une ville de plus de 50 000 habitants car il faut indiquer le bureau de vote et le quartier. Je serais toujours énervé contre ces gens de la ville qui ne savent même pas comment les choses s'organisent à 20 km de chez eux.

Aucun renseignement sur les mandats associatifs ou syndicaux. Il faudra m'expliquer l'idée de l'Engagement et du Local dans ces conditions. Je me suis demandé si en fait on ne recenser pas les colleurs d'affiche, et les distributeurs de tracts.

Je continue sur ma fiche et voilà les activités politiques. Le cumul des mandats étant une réalité, dont même ces détracteurs sont devenus les pratiquants, il y a deux lignes. Trois ou quatre seraient plus juste mais on peut se rattraper dans les organes du Parti.

Je choisi mes centres d'intérêts et là je reste fidèle à moi-même : Agriculture, aménagement du territoire, éducation (puisque Formation continue qui est de la compétence des Conseils Régionaux est absent), énergies renouvelables, nouvelles technologies et relations européennes.

Je continue ma petite visite, m'attendant à ne trouver que des noms connus par le grand public. Mais voilà que je retrouve les coopains de Midi Pyrénées, des militants de Bourgogne et bien d'autres encore. Bon je me suis trompé, finalement il y a des gens biens sur cette plateforme. Heureusement parce que maintenant, j'en fait partie.

Les invitations lancées, j'ai un peu l'impression d'être sur Facebook. Le grand n'importe quoi côtoie des choses assez intéressantes. Je ne rejoindrai pas celui qui affirme que Lionel Jospin est un grand homme politique mais je vous promet de ne pas créer le groupe de ceux qui ne veulent pas revoir François Hollande aux commandes du PS?

Je tape agriculture et je rejoins le groupe pour une politique agricole et rurale nouvelle. On verra la teneur des propos et les interactions.

samedi 13 mars 2010

Le calme avant la tempête

Les habitués du blog n'ont pas manifesté d'inquiétude. Pourtant les fréquentations régulières ne manquent pas et elles viennent pour une partie des Pyrénées, qui ont gardé mon cœur et plus nouvellement de Bourgogne, suite au déménagement que vous savez.

C'est vrai que j'ai réalisé le service minimum. En relayant une partie des informations des courses en Midi Pyrénées et en Bourgogne. Je ne vous cache pas que ma nouvelle place professionnelle me prend beaucoup de temps et que ma situation ne permet pas la même liberté. Lorsque vous assumez la responsabilité directe dans l'emploi de 23 personnes et que vous participez à la formation de plus de 120 stagiaires, vous prenez conscience de l'importance du silence. Me voilà converti à la Real Politik ? Non j'applique l'adage populaire qui dit : "Mieux vaut ne rien dire et passer pour un idiot, que de parler trop vite et ne laisser aucun doute à ce sujet !"

Mais mes occupations professionnelles ne sont pas les seules raisons de ce silence. Depuis mon arrivée dans des terres nouvelles je redécouvre le bénéfice d'être un inconnu parmi les inconnus. Je ne regrette aucune des poignées de main sur le marché de Lannemezan et comptez bien me revoir bientôt, mais l'anonymat a ce pouvoir de me permettre de tenir des conversations sur les considérations de mes concitoyens et c'est édifiant. Instructif mais édifiant.

Pour les deux tours des Régionales je ne vous donne pas de consignes de vote, ce qui serait prétentieux et inutile. Je vous encourage à aller voter. Pour beaucoup le vrai combat démarre en avril 2010. Je serais de ceux là. Ne perdez pas l'adresse du blog il y aura encore quelques nouvelles à lire. A vous de me dire jusqu'où nous pouvons aller !

Adishat

samedi 20 février 2010

Elections Régionales Bourgogne

Les 14 et 21 mars prochains, c'est avec une équipe issue du rassemblement de la gauche que nous nous présenterons à votre suffrage.

Cette liste pour une Bourgogne innovante et entreprenante, solidaire et écologique est composée à parité de femmes et d'hommes des quatre départements de la Bourgogne.

Je vous invite à découvrir nos 65 candidats ainsi que les priorités de notre projet « La Bourgogne pour tous, un avenir pour chacun » : cliquez ici

Bien cordialement,

François PATRIAT
Président du Conseil régional de Bourgogne

C'est pas moi qui le dit

lundi 8 février 2010

La douce vie bourguignonne

Il y a des jours où vous vous demandez si les gens sont bien sérieux. Alors le maire de votre village de 140 habitants vous propose d'installer un poumon vert et là vous ne pouvez que constatez que tout cela n'est pas bien sérieux. Un poumon vert dans un village où après 4 enjambées vous êtes au milieu des champs ou des bois, voilà une curieuse idée. Bienvenue en Côte d'Or.

Mais comme toute proposition celle-ci n'était là que pour faire mieux accepter les deux autres. Les villes se battent pour leurs logements sociaux, ici on se bat pour sauver une salle communale, il n'y pas de petits combats. C'est que l'on ne va quand même pas payer des impôts pour garder une salle que l'on pourrait transformer en appartement. Ces maudits impôts qui nous empêchent de vivre sainement ne passeront pas par nous, il faut rentabiliser.

Pendant ce temps tout le monde à bien rigoler lorsqu'une citoyenne avisée et exerçant son droit critique nous a alerté sur la non conformité de l'eau. On avait des choses sérieuses à faire. Et puis l'eau est privatisée, c'est pas comme notre service public qui ne marche pas. Les vraies questions n'ont bien sûr pas été posées : Que voulait on pour notre village ? Comment créer plus de moments de rencontre pour échapper à cette société individualiste ? Quelle qualité de vie sociale voulait on trouver par ici ?

L'exercice de pseudo-écoute étant terminé. Le conseil votera sans vous et je peux déjà vous dire que vos impôts ne bougeront pas. Par contre l'information de la qualité de l'eau est vérifiable par tous et vous savez quoi ? Et bien je suis pas persuadé d'être plus en sécurité après la privatisation de l'eau.

samedi 6 février 2010

Nicolas SARKOZY à Davos

Petite lecture commentée du discours de Nicolas Sarkozy au Forum 2010 de Davos :


Cette crise, nous en sommes tous responsables. Et nous sommes tous responsables du monde que nous allons laisser à nos enfants. Merci monsieur le Président de reconnaitre que les 10 ans passés sous la coupe de l'UMP sont bien de votre responsabilité et que l'accroissement de la détresse sociale qui en découle est de votre faute et de celle de vos amis. Vous légitimez par ce discours nos actions de revendications et de contradictions, en refusant le monde que vous nous promettez.

Ne pas en tirer la conclusion qu’il nous faut changer serait tout simplement irresponsable. Il faut changer, c'est vous qui nous le demandez. Le changement va commencé par les élections régionales puis par l'élection de 2012. Nous devons en effet changer et surtout vous changer.

Cette crise n’est pas seulement une crise mondiale. Ce n’est pas une crise dans la mondialisation.

Cette crise est une crise de la mondialisation. C’est notre vision du monde qui, à un moment donné, a été défaillante. C’est elle qu’il nous faut corriger. Mais qu'avez vous changé ? Le discours sur l'identité nationale, les sois-disants dérapages de membres représentatifs de l'UMP, c'est cela la correction que vous apportez : la haine de l'autre, le mépris de la différence. Cette mondialisation que vous avez soutenue et qu'aujourd'hui vous dénoncez ne vous a pas fait changé votre vision du monde. Les chômeurs en fin de droit vont bientôt pouvoir le vérifier, nos hôpitaux, notre service public et notre système de répartition que vous détruisez jour après jour, sont autant de preuves de votre cynisme. Vous êtes encore en train de donner l'image caricaturale de ces français donneurs de leçons mais qui ne balayent pas devant leurs portes.

La mondialisation a d’abord été la mondialisation de l’épargne. Elle a engendré un monde où tout était donné au capital financier et presque rien au travail, où, l’entrepreneur passait après le spéculateur, où le rentier prenait le pas sur le travailleur, où les effets de levier, atteignant des proportions déraisonnables, engendraient un capitalisme dans lequel il était devenu normal de jouer avec l’argent des autres, de gagner facilement, rapidement, sans effort et trop souvent sans aucune création de richesses ou d’emplois. Vous voilà devenu adepte des conclusions de Pierre Laroutourou, alors que vos sbires ont continuellement tapé sur ces mêmes conclusions. Vous nous aviez promis un gouvernement réduit à plus petit nombre pour son efficacité, vous nous aviez prévenu que seuls des personnes ayant montré leurs compétences par des réussites électorales seraient au gouvernement. Il n'est pas difficile de voir que cela ne vaut pas pour la cour que vous avez constitué. Vous jouez avec notre argent, avec les résultats et les compétences que l'on sait autour de vous.

C’était tout notre système de mesure statistique aussi qui était biaisé. Dans les statistiques on voyait les revenus qui augmentaient. Dans la vie on voyait les inégalités qui se creusaient. Dans les statistiques, le niveau de vie s’élevait mais le nombre de ceux qui éprouvaient de plus en plus le sentiment de la dureté de la vie ne cessait de croître. C'est bien avec ces chiffres que vous avez justifié le bouclier fiscal, c'est bien avec ces chiffres que vous continuez à détruire le code du travail, c'est bien avec ces chiffres que vous nous expliquez que tout va bien ?

Nous ne changerons pas nos comportements si nous ne changeons pas nos mesures, nos représentations, nos critères. Cela n’est pas qu’une affaire d’experts. Cela nous concerne tous. Dommage que le ministère de la santé n'est pas eu de l'avance sur votre analyse, la vaccination des hommes pour la grippe, comme celle des bêtes pour la fièvre catarrhale est une décision d'experts. La décision de repousser l'âge de la retraite est une décision unilatérale à laquelle vous ne souhaitez pas nous associer. Cette décision est une affaire d'experts et vous allez nous montrer à quel point vous ne comptez pas évoluer sur vos mesures et vos critères. Alors que nous savons tous qu'à 55 ans on vous pousse à la faute pour prendre la porte, vous ne bougez pas sur vos représentations. Mais vous savez pouvoir compter sur les fonds d'investissement américains.

Que ce soit à l’O.I.T, au F.M.I, à la Banque Mondiale, à la F.A.O ou au G20, on discute au fond de la même chose sous des aspects différents : comment remettre l’économie au service de l’homme ? Quand allez vous en discuter lors de vos réunions de l'UMP ?

On ne peut pas gouverner le monde du XXIe siècle avec les règles et les principes du XXe siècle. Les diriger avec les principes et les règles du début du XIXème ne me parait pas la preuve d'une grande ouverture sur ce siècle nouveau. S'entourer après les élections régionales de personnes politiques de ce XXème siècle n'est il pas la preuve que vous ne comptez pas utilisez de nouvelles règles et de nouveaux principes.

Il y a des rémunérations qui ne seront plus supportées parce qu’elles sont sans rapports avec le mérite. Que celui qui crée des emplois et des richesses puisse gagner beaucoup d’argent n’a rien de choquant. Mais que celui qui contribue à détruire des emplois et des richesses en gagne lui aussi beaucoup est moralement insupportable. Nous ne manquerons pas de le rappeler à votre ami Proglio lorsqu'il procèdera aux licenciements à EDF et à l'augmentation de nos factures énergétiques. La main mise sur l'eau de Véolia dans le monde nous permet de savoir à qui nous avons à faire et quelles orientations vous validez.

Et comment espérer que l’on puisse avoir encore confiance dans la parole des États si les engagements pris ne sont pas tenus ? C'est une bonne question. Elle ferait presque rire dans votre bouche si cela n'était pas aussi dramatique.

Oui, dans le monde de demain il faudra de nouveau compter avec les citoyens, avec l’exigence de morale, l’exigence de responsabilité, l’exigence de dignité des citoyens. Partout la réflexion montre que les citoyens seront au rendez vous. Mais comme ce sera pour critiquer vos actions, pour défendre tout ce que vous vous appliquez à détruire, vous n'aurez pas cette superbe que nous vous connaissons à Davos. Ce que nous pourrons constater c'est que dans les rangs de ces citoyens, il n'y aura pas que les membres de cette gauche que vous haissez, il y aura beaucoup des vôtres qui ont bien compris que l'UMP ne défend plus les valeurs auxquelles ils croient encore mais que l'UMP et une machine qui ne repose que sur vous et vos amis. C'est aujourd'hui sa force, nul doute que ce sera demain sa faiblesse.

vendredi 29 janvier 2010

Rendez nous notre nationalité

Le décret n°2005-1726 du 30 décembre 2005 relatif aux passeports impose aux citoyens français, nés à l’étranger ou de parents étrangers, de faire « la preuve » de leur nationalité française (acte de naissance, livret de famille comportant les mentions de naturalisation ou certificat de nationalité française) lors du renouvellement de leurs papiers d’identité, sous le prétexte que l’administration française aurait pu faire une erreur lors d’une précédente délivrance.

samedi 23 janvier 2010

L'âge du Capitaine ?

La question des retraites est de nouveau sur le tapis. Les analyses sont diverses mais peu posent réellement les termes du débat. Les analystes de tout poil interviennent et font quelques fois des raccourcis dans un sens ou dans un autre qui ne facilitent pas la compréhension. On ne peut pas se permettre des raccourcis sur ce sujet, surtout lorsque vous êtes économiste et de gauche, car c'est de vous que l'on attend la meilleure pédagogie.

Cette question de retraite sera pour moi toujours lié à un souvenir. Le souvenir de ce grand homme, que tout le monde ne cesse de trouver formidable depuis le début d'année, qui a annoncé brillamment, du haut de son grand génie et de sa vision historique, qu'il ne traiterait pas le problème en 1999 alors qu'il avait commandé moult rapports mais qu'il attendrait 2002. Il y a beaucoup de choses favorables à retenir du mandat de Lionel Jospin et elles doivent être défendues mais les électeurs de gauche n'oublieront jamais l'inversion du calendrier des élections présidentielles et législatives (surtout quand vous avez une culture républicaine parlementaire), la non gestion du dossier des retraites et l'arrogance générale qui mena au résultat de 2002.

Je sais qu'il est interdit d'évoquer ce genre de choses en public et que ce n'est pas bien de taper là où cela fait mal. Mais combien parmi vous souhaite de nouveau reproduire le Congrès de Reims ?

Le problème des retraites est le problème du financement des retraites. Ce système doit il être par répartition ou non ? Demandez aux enseignants canadiens ce qu'ils pensent des fonds de pension qui ont disparu, avec leur argent, durant la crise. Il existe des libéraux pour défendre encore ce système. Il faut bien qu'il reste des imbéciles quelque part.

Le maintien de notre système de solidarité se pose pour les prochaines années, faute de ne pas avoir été géré hier. La défense de ce système et les propositions qui en découlent doivent donc être réalisées dans un contexte bien spécifique. La discussion et les débats avec les partenaires sociaux sont incontournables. L'exigence de la représentation de ces derniers l'est aussi et l'effort doit être fait pour permettre d'augmenter le nombre de travailleurs syndiqués.

Les deux derniers années nous ont clairement montré où été passé notre argent et de quelle façon il est possible de débloquer des sommes astronomiques pour maintenir un type de système. Il n'y aura pas de consensus national sur la question. Le Parti Socialiste se doit d'avoir une ligne claire, partagée et débattue en son sein et de tout mettre en oeuvre pour la défendre. Mais cela revient à refaire travailler nos méninges.

dimanche 17 janvier 2010

Journée nationale B2G

SAMEDI 30 JANVIER - De 10 h 00 à 17 h 00
« Espace Fraternité » – 12 rue de la gare, 93 Aubervilliers (métro)

Croissance ou Décroissance ?

1ère table ronde : Qu’est-ce qu’une écologie socialiste ?
2ème table ronde : Quelle action publique pour une nouvelle croissance ?

Pour prendre connaissance du programme complet : http://besoindegauche.fr/blog/2010/01/07/journee-nationale-de-besoin-de-gauche/

Inscriptions à retourner à journee.nationale@besoindegauche.fr accompagnées de votre nom, prénom, adresse et fédération.

Un couscous sera servi au repas de midi. Veuillez préciser si vous souhaitez y prendre part lors de votre inscription (participation 15 euros)

dimanche 10 janvier 2010

Un sommet ? Quel chemin ? - Le retour

Vous vous dîtes que je vais encore vous parler du sommet de Copenhague. Vous vous demandez sur quel dysfonctionnement interne de PS je vais encore taper. Et bien je vais vous décevoir : Je souhaite vous parler du sommet de décembre 2010 au Mexique.

Sur quoi nous sommes nous quittés en 2009 :
  1. - Limitation du réchauffement climatique à 2°C en 2050 (Je vous rappelle que jusqu'ici les prévisions les plus fortes se sont toujours vérifiées et que nous sommes sur une fourchette de 2 à 5 °C. Donc viser 2°C c'est non seulement ridicule mais cela revient à accepter d'aller à 5°C)
  2. -Pas d'objectifs chiffrés de la réduction des émissions de gazs à effet de serre (Voilà qui renforce mon idée de 5°C en 2050. C'est amusant de voir des fanatiques de l'objectif quantitatif pour les services publics, oublier de s'en donner. Cette fois pourtant c'était adapté, d'habitude on évalué la qualité avec du quantitatif, là ils n'ont pas osé)
  3. 100 Milliards de $ par an en 2020 aux Pays en développement (Vous comprendrez que l'on commence par soi avant de donner aux autres. C'est évident que ces pays ne vont pas se développer d'ici 2020 donc il n'y a pas d'urgence)
  4. Pas de création d'Organisation Mondiale de l'Environnement (Pourquoi pas une Organisation mondiale de taxation des bénéfices boursiers)
  5. Cette grande réussite de nos dirigeants actuels, Nicolas Sarkozy en tête, tient dans la transformation de tout cela en déclaration. (Je vous rappelle la devise du créateur de l'UMP : "Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent !")
Il ne peut y avoir d'autres positions aujourd'hui que d'engager une politique alternative comprenant une capacité à :
  • Modifier rapidement les modalités de production des principaux générateurs de gazs à effet de serre
  • Fixer des objectifs de réduction de ces gazs
  • Accompagner des projets de co-développement ayant pour finalité l'accès à l'eau, l'alimentation et la production d'énergie dès 2010
  • Créer une dynamique de réflexion avec l'ensemble des forces alternatives mondiales
  • Accompagner toutes les initiatives de production d'orientations claires avant décembre 2010

samedi 9 janvier 2010

Journée Nationale Besoin de Gauche : "Croissance ou décroissance"

Je vous informe de la Journée nationale de « Besoin de gauche » :

le 30 janvier 2010 à l'Espace Fraternité
12, rue de la Gare à Aubervilliers

Cette journée ouverte à tous aura pour thème : "Croissance ou décroissance ?"

Les textes adoptés à l’issue des débats de cette rencontre constitueront la principale contribution collective apportée par Besoin de Gauche à la convention nationale du Parti socialiste sur le nouveau modèle de développement économique, social et écologique, prévue le 29 mai 2010.

Deux tables rondes seront organisées. La première s’attaquera à la question suivante : « Qu’est-ce qu’une écologie socialiste ? », et la seconde portera sur « Quelles actions publiques pour une nouvelle croissance ? »

Le déroulé de la journée sera le suivant :
10h15 : accueil des participants par Jacques Salvator, Maire d’Aubervilliers.
10h30-13h : première table ronde
13h-14h30 : Buffet sur place
14h30-16h30 : deuxième table ronde
16h30-17h15 : Discours de conclusion de Pierre Moscovici.