samedi 23 février 2008

Internet et les propos mensongers

La campagne lancée des municipales n'est pas à la hauteur des attentes des lannemezanais. Pire elle prend les citoyens pour des personnes dénuées de réflexion. Une des limites de cette action tient dans internet. Les blogs ont fleuri le long du web, ils en existent de soutien, des personnels. La présence sur la toile donnant un moyen supplémentaire de communiquer et d'échanger.

Je suis bien placé pour en parler avec la tenue de plusieurs blogs : http://kainto.blogspot.com et http://kainto.over-blog.org. Mais l'intérêt de l'outil internet réside dans l'accès à de nombreuses données. La limite de cet intérêt vient de l'utilisation des données réalisées. Les données sur la population donne à Lannemezan de l'encre à faire couler dans les matrices et à animer quelques rencontres de marchés.

Tout le monde peut aller sur http://insee.fr et la cour des comptes régionale de Midi Pyrénées. Un maire ne peut donc pas cacher les chiffres réels sur la situation d'une ville. Restez vigilants et ne prenez pas les contrefaçons alors que vous pouvez avoir l'original :


jeudi 21 février 2008

Nous n'aurons pas droit au débat

Depuis le début de la campagne (et même avant) je ne cesse de penser et de dire que les lannemezanais seront privés d'un débat constructif proposant des visions différentes de l'avenir de notre commune et de notre canton. Je ne pensais pas que les autres listes me donneraient raison aussi rapidement.

Bien sûr dans l'article précédent j'avais souligné les attaques sur la gestion passée et les visions très subjectives de l'histoire qui nous sont proposées. Mais il est une attaque qui ne peut être passée sous silence car elle n'est pas tant contre Bernard Plano que contre l'intelligence des lannemezanais. Bernard Plano serait l'homme de la fermeture du tribunal. Vous avez bien lu, le candidat affiché du Parti Socialiste et du Parti Communiste serait responsable des fermetures ordonnées dans le contexte que tout le monde connait et effectué par la non moins contestée Rachida Dati.

Mais le plus surprenant, pour ne pas dire consternant, c'est que cette attaque vous allez la découvrir dans vos boites aux lettres est lancée par la candidate de la droite traditionaliste lannemezanaise qui est tellement fière de ces idées qu'elle n'a surtout pas voulue du logo UMP. Vous me répondrez que c'est de la politique, tous les coups sont permis. Je ne pense pas que prendre les citoyens pour des imbéciles soit la preuve d'une haute opinion de ces concitoyens. Mais au fait madame Couput votre liste est elle déposée ? Car il y a une date pour déposer sa candidature. Les lannemezanais "pure souche" ne manqueront pas de comprendre mon clin d'oeil et ne doivent pas oublier les raisons des défaites précédentes.

Je rajoute ici une petite visite célèbre du salon de l'agriculture 2008 qui est tout à fait dans le ton de ce que nous connaissons à Lannemezan :



mardi 19 février 2008

Un fauteuil pour trois ?

Un ami me faisait remarquer la semaine dernière que cette campagne était quand même particulière. L'absence de meetings l'interrogeait, je crois qu'il partage avec moi cet amour pour ces rencontres avec les candidats et la possibilité de voir ce que chacun propose. Je ne manquais pas de lui faire remarquer qu'avec Bernard Plano et son équipe nous avions déjà proposé un certains nombre de temps d'échange. Le bilan est réalisé et rendu public, les rencontres participatives ont permis d'aller à la rencontre des idées et des visions de notre ville.

Je sais qu'il ne partage pas forcément mes choix de candidats et j'ai donc senti qu'il se sentait mal à l'aise par cette absence de choix éclairés. En discutant j'ai compris qu'il voulait en entendre un peu plus sur les positions des autres candidats et surtout sur leurs réponses. Nous avons donc passé en revue les projets défendus par mon équipe et fait le point des programmes adverses. L'attaque la plus répétée concerne la dette, notre ville est endettée. La raison de cet investissement est passé sous silence, pire cette attaque sous-entend qu'il ne fallait pas faire les efforts pour accueillir des entrepreneurs. Belle perspective d'avenir.

La lecture des lignes de programmes sont pourtant contradictoires. De notre coté, la démarche participative n'est pas une expression, c'est une réalité. En face on le promet pour la suite mais surtout pas de rencontres avec les lannemezanais. Voilà un autre angle d'attaque, les lannemezanais de Lannemezan. Sur ce point de vue je me suis suffisament exprimé dans ce blog et ma conviction ne changera pas.

A la fin de notre comparatif c'est la similitude des programmes adverses qui nous a posé question. Les attaques sont du même ordre et les projets similaires. Il était tard ce soir là et nous nous sommes quittés sur cette question : les alliances semblent déjà prêtes et si finalement il n'y avait que deux listes dans cette campagne ? Et si tout cela ne se faisait que pour avoir une chance d'être présent au second tour ? Alors le soutien devra être massif et sans concession pour le progrès et le developpement avec Bernard Plano. Pour le retour aux anciennes pratiques (dont l'augmentation des impôts) avec l'ensemble des autres listes.

Une alliance Couput, Lages, Duprat ?

vendredi 15 février 2008

Une campagne pour le Plateau ou pour un fauteuil ?

Cette semaine fut celle des déclarations. Déclarations de candidature, déclarations d'attentisme. Le débat peut enfin avoir lieu sur le projet de chaque équipe pour l'avenir de Lannemezan. Ce mois-ci sera en effet consacré à la campagne des municipales du Plateau.

Bien sûr quand je parle de projet certains prennent un air amusé. A la lecture des articles actuels il y a un leitmotiv qui revient et qui m'inquiète. Celui-ci concerne l'appartenance des candidats à Lannemezan avec le sous-entendu que seuls ceux qui peuvent prouver être lannemezanais depuis plusieurs générations sont dignes de s'asseoir dans le fauteuil du maire. C'est une conception toute particulière de la citoyenneté bigourdane qui s'exprime ainsi. Comment doit on interpréter ce message quant on vient de s'installer, de s'acquitter de ses impôts locaux et que l'on prend plaisir à aller sur le marché du mercredi quand votre activité professionnelle vous le permet ?

Pour le reste je suis sûr que les projets des candidats seront plus construits qu'une simple attaque en règle du bilan du maire sortant. Cette analyse n'est pas incongrue on peut en effet considérer qu'il ne fallait pas installer de nouvelles entreprises pour ne pas faire faire à la ville de nouveaux investissements, on peut considérer que la liste se résume à une seule personne, le chef, et pas à une équipe. Ce sont des choix à exprimer, mais pour notre avenir commun de lannemezanais ?

Je vous encourage depuis mes derniers billets à vous déplacer pour écouter les meetings de chaque candidat et à venir voter le jour des élections. Je renouvelle ma position dans ce sens, aller écouter, intervenir et venez faire votre choix, pour l'avenir de votre ville.

jeudi 7 février 2008

Qui sont ils, Henri et Nathalie ?

Les élus du canton sont des élus importants. Le Conseil Général assure de façon obligatoire les missions d'action sociale, la gestion des routes départementales, les collèges et la sécurité civile du département. A cela se rajoute la politique volontariste propre au département d'appui au développement économique et du tourisme, l'environnement, l'aide aux communes, l'aide aux associations sportives et culturelles. Une politique qui contribue à harmoniser l'aménagement du territoire et à laquelle sont attachés Henri Forgues et Nathalie Salcuni.

Henri Forgues est élu du canton depuis 2001 et se représente pour cette mandature. Il assure la présidence du Pays des Nestes et la présidence du Comité Départemental Tourisme et Environnement des Hautes Pyrénées. C'est un enfant du pays bien connu des Baronnies, maire de Molères et président de la communauté de communes des Baronnies (19 communes)

Nathalie Salcuni est maire de Lagrange et membre du bureau de la communauté de communes du Plateau de Lannemezan. Elle est agent administratif en gérance de tutelle des Hopitaux de Lannemezan. Elle est remplaçante d'Henri Forgues pour cette campagne et rencontre avec lui les habitants du canton.

kainto.yetto@gmail.com

lundi 4 février 2008

Etre citoyen, Votez

Cette semaine fut trés chargée à bien des points de vue et j'ai délaissé l'activité du blog pour quelques jours. Je vous avais laissé un petit message pour continuer le débat et j'espère que vous en avez profité pour surfer de sites en sites pour mieux comprendre ce monde.

L'activité de la semaine passée a été ponctué de nombreux évenements qui auraient surement mérités analyse ou réactions et j'aurais pu à mon tour appliquer le conseil de Coluche : Ce n'est pas parce que l'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ! Mais comme la place fut prise par d'autres j'ai décidé de passer mon tour pour cette fois.

A l'approche des élections je me suis souvenu de ces soirées passées à regarder la télévision en attendant les résultats nationaux aprés avoir vécu la fébrilité du dépouillement dans un petit village de Dordogne. J'ai toujours aimé ces rendez vous républicains et je remercie mon père de m'avoir initié par l'exemple à la démocratie, par le biais de ces moments où il commentait avec d'autres les résultats. c'est à 21 ans que j'eu mon premier suffrage : 3 voix. 1 que j'attribuais à ma maman, 1 autre que me confessa l'épicière du village (parce que l'avenir du village ce sont les jeunes et pas les vieux croulants, selon ses propos) et une autre indeterminée encore à ce jour. Pour quelqu'un qui n'a pas fait campagne, quelle surprise !

Amener par mon travail dans d'autres villes, un peu plus grande. Je participais aux élections en auditeur de toutes les réunions publiques et de toutes les listes présentes. Un moment interessant qui participa à la construction de mon engagement citoyen. C'est cela qui me manquer surement désormais car je ne bénéficie plus de la bienveillante attention de chaque candidat pour espérer ma voix. Mais c'est un exercice que je vous conseille.

Je crois que l'abstention n'est pas une solution. Il faut se déplacer le jour des élections, c'est un privilège qui ne nous est pas automatique et normal. Il peut nous être retirer si nous ne l'utilisons pas. La République ne se défend pas que sur des barricades, elle se défend d'abord dans les urnes. En 2002, nous avons vu le prix de cette nonchalance, il nous appartient d'engager les élus par notre mobilisation.
kainto.yetto@gmail.com