lundi 20 juillet 2009

Peau neuve et rencontre

Je profite d'un petit nettoyage de printemps pour continuer le développement du projet qui anime ce blog : Participer au débat et contribuer de façon constructive à la vitalité d'une pensée de gauche forte et généreuse. C'est la raison de l'apparition de l'onglet Penser Autrement

Ceux qui souhaitent publier sur ce blog auront toujours une place dans la rubrique des Amis. Chaque élection aura un libellé avant de se retrouver dans la catégorie Elections qui couvrira l'ensemble de l'implication réalisée au travers de ce site.

Les différentes actions menées par le Parti Socialiste ou des personnes de gauche se retrouveront dans la partie Militant et le reste dans la partie Divers. Venez vous promener dans les différents onglets.

Pour ma part, le travail sera publié sous mon pseudo : Kainto. Mon engagement européen n'étant pas de circonstance je garde ouvert un onglet Europe que je souhaite plus large que les simples élections européennes mais bien dans la complexité et la richesse de notre ambition de paix et de progrès.

Pour l'heure je continue de préparer les valises puisque je quitte Midi Pyrénées pour la Bourgogne. Alors je donne rendez vous à tous les lecteurs de ce blog :

Samedi 25 Juillet 2009

19h30
88 Boulevard des Tilleuls à Lannemezan


Kainto on Facebook

jeudi 16 juillet 2009

Risque de retour à l'envoyeur

" S’engager dans un Parti, c’est un acte d’adhésion à des valeurs et des pratiques communes, mais c’est aussi - qui plus est dans un parti démocratique comme le nôtre-, accepter de débattre en son sein, d’y apporter ses idées et ses réflexions, et lorsque la décision est prise de la respecter et la porter dans l’opinion.

On ne peut utiliser un Parti pour obtenir des mandats et des succès, en s’appuyant sur la force et la légitimité d’une organisation collective, et s’en affranchir pour exister dans les médias à des fins de promotion personnelle. On n’appartient pas à un Parti pour s’en servir mais pour le servir. Les militants et même les français exigent de nous du travail, du courage et des idées. "

Martine AUBRY

mercredi 15 juillet 2009

La dictature de l'emotion (Partie 2)

L'entrée de le troisième millénaire se fait par l'avènement de la pensée matérialiste et productiviste. Nous voilà au bout d'une pensée qui n'a fait que précipiter la dégradation de notre environnement, casser le lien entre les générations passées, présentes et à venir. Nous savons bien que le catéchisme qui nous est distillé pour maintenir le système en place a bien moins de fondement que celui qui prétendrait que les buissons peuvent vous parler au milieu du désert. Nous savons tout cela et pourtant nous ne mobilisons pas le quart des énergies nécessaires à l'allumage de nouveaux soleils.

La dictature de l'émotion a donc un terrain favorable pour se multiplier et croitre. Les chantres de la pensée matérialiste et productiviste devraient d'ailleurs pousser la demande d'ouverture des grandes surfaces la nuit, pourquoi s'arrêter au dimanche ? Les femmes et les hommes de nos sociétés prétendument modernes ont beau chercher dans ses nouveaux temples le salut éternel ou au moins la sensation d'exister, ils sont de plus en plus en attente d'une solution pour combler la sensation de vide à l'intérieur d'eux mêmes. Dans ce contexte il est facile de comprendre qu'ils sont des proies faciles et faibles pour ceux qui pensent que tout ce vend.Ceux là connaissent la valeur de l'émotion.

La lune nous rappellerait que nous avons, en nous, les compétences et les connaissances nécessaires pour donner un sens plus profond et plus fort à nos relations à notre environnement. Cela commence par une discipline personnelle et collective exigeante dont nous sommes seuls à posséder la clef. Combien de fois dans notre vie avons nous dit « Si j'avais su,... »? Aujourd'hui nous savons. Les révolutions intellectuelles ne doivent plus être souhaitées, il est temps de passer à l'offensive.

mardi 14 juillet 2009

Réflexion sur la dictature de l'emotion (1)

La dictature de l'émotion continue à se répandre au sein des différents médias. L'analyse des trois derniers mois montre la force de mobilisation, la puissance du pathos et l'appétence humaine pour ces moments de communion locale, nationale et internationale. On peut se replier sur la posture traditionnelle bobo-intellectuelo-socialiste en considérant tout cela comme futile. Le jugement condescendant sur les victimes de cette dictature ne modifie en rien la réalité. Nous ne pouvons laisser penser que les uns sont des imbéciles et nous, instruits et bien pensants au dessus de la mélée. C'est la position néo-esclavagiste qui anime surement bien des hommes du gouvernement actuel. Au contraire cela nous conforte à penser que ceux qui ont des idées sur tout ne construisent pas une pensée.

Il est bon de penser un peu plus loin que le bout de son doigt et de prendre le temps de regarder la lune de plus près. Nous devons être convaincu que c'est par la répétition que nous finirons par donner l'envie d'aller chaque fois un peu plus loin.

Depuis l'antiquité la notion de spectacles réunissant les foules est utilisée pour assurer un équilibre émotionnel au sein des populations. Les grandes manifestations religieuses de l'Egypte ou de la Grèce, les jeux du cirque de Rome servaient aussi de régulateurs sociaux. Pendant une période consacrée, l'émotion était exploitée à plein pour apaiser non pas la colère des Dieux mais les risques de déséquilibres internes de la population. Le Moyen age et les cathédrales sont le résultat de cette même combinaison symbolique religieux et politique.

Le siècle des Lumières a souhaité libéré l'homme de cette manipulation de quelques uns sur la grande majorité. Le développement d'une pensée scientifique rigoureuse devait nous débarrasser de nos entraves judéo-chrétiennes pour nous expliquer le monde tel qu'il est dans sa réalité la plus basique. Les croisades et autres périodes d'inquisition nous suffisent à savoir combien cette ambition était nécessaire et salvatrice.