lundi 8 novembre 2010

" Jusqu’en 2035, le nombre de personnes de plus de 60 ans augmentera fortement : les générations nombreuses, nées après la seconde guerre mondiale et avant 1975, issues du baby-boom, auront alors toutes atteint 60 ans. "


Cette analyse est issu du site de l'INSEE sur les projections de population à l'horizon de 2060. L'âge moyen de la population serait alors de 43 ans au lieu des 39 ans actuels. On n'ose pas imaginer l'age des sénateurs et sénatrices ou encore des "immortels" de l'Académie Française dans ce cas de figure lorsque la plupart d'entre eux considère qu'à 39 ans on a pas encore le droit à la parole et encore moins à l'innovation.

Ces projections prennent en compte différents paramètres mais reproduisent la situation actuelle de façon générale. La question de modes de production et de consommation des années 1970  à 2000 n'ai pas pris en compte malgré l'alerte de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui annonce une augmentation de 50 % du cas de cancers en 2020. Je sais que le cancer ne tue pas systématiquement et j'espère qu'il tuera de moins en moins mais nous ne prenons pas la voie des 5 fruits et légumes par jour, sans cigarette et avec un footing tous les deux jours. A cela se rajoute les projections d'ONUSIDA sur l'épidémie du VIH dont l'absence de campagnes engagées sur la sexualité montre une augmentation de l'épidémie et des conséquences dramatiques pour les 10 prochaines années.

Ces deux points ne sont que le sommet d'un iceberg dont nous devons nous emparer car les 8,5 milliards que l'on nous promet en 2035 ne pourrons être supporter par notre planète mais ils sont surtout un épouvantail  contre le développement du continent africain et asiatique. Cette réflexion dépasse notre pays mais elle est nécessaire et doit s'engager maintenant.

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