dimanche 22 mai 2011

Etre au rendez-vous du changement (2)

Le Projet du Parti Socialiste est une base de travail, d'échanges et de rencontres. L'enjeu de 2012 doit s'inscrire dans une capacité à porter une réponse aux changements de société que nous vivons. 2012 est donc un début et non une finalité. Le début d'un changement de relations entre nous où la solidarité guide les principes de redistribution. La fin du seul contre tous que prônent les dirigeants actuels de Nicolas SARKOZY à Jean François COPE.

Le Projet du Parti Socialiste doit nous permettre d'avoir une discussion du FRONT DE GAUCHE à EUROPE ECOLOGIE LES VERTS sans oublier le PARTI COMMUNISTE et le PARTI RADICAL. Mais plus largement c'est en dehors de nos frontières que ce projet doit trouver une cohérence avec les partis de gauche européens. Les oasis dans le désert ne peuvent constituer une finalité pour des hommes de progrès, c'est le désert même qu'il faut battre en brèche. Désert intellectuel de cette pensée stérile issue d'un seul système de formation qui est devenu système de conditionnement. Désert en terme d'innovation de castes dirigeantes détenant les centres de décision et attachés à leur fin de règne. Désert d'ambition d'une pensée qui dépasse la carrière de ministre ou de chef de l'état mais qui embrasse une aspiration de société.

Le rendez vous de 2012 sera décisif pour la FRANCE. Il préparera aussi l'enjeu de 2014 des élections européennes pour que justice sociale et redistribution soit une réalité qui prend en compte l'ensemble des européens et redevenir ainsi un espoir pour tous les pays qui aspirent à retrouver la voie du progrès social et le respect des ressources naturelles que la génération dirigeant actuelle nous laisse très abimées.

mercredi 4 mai 2011

L'urgence n'est pas la personne !

Les grandes manœuvres se poursuivent. Elles trahissent une relation au Parti, aux militants et à la gauche. Mon précédent post aborde ce point en séparant la phase projet de la phase candidat. C'est un choix préalable à l'engagement, c'est une logique du pas à pas qui doit donner au candidat la légitimité pour rassembler le Parti, toute la gauche et au delà. En considérant que le vote du projet n'est qu'une formalité, en n'organisant pas le débat dans les sections je pense que la démarche perd de sa dynamique. La tenue des conventions est un premier pas, le vote du projet le suivant puis viendront les primaires et la campagne présidentielle.

C'est un marathon qui débute et je crois que les positionnements personnels qui visent a préparer son fauteuil de ministre sont prématurés pour ne pas aller jusqu'à dire indécent. La mobilisation des élus est importante, elle doit s'accompagner de la mobilisation des militants. Continuer à appliquer les vieilles recettes alors qu’émerge une nouvelle Société avec de nouveaux repères est une erreur.

La voie est compliquée à suivre pour rester dans le débat et ne pas basculer dans le combat interne. L'absence d'écoute est une attitude stérile, elle ne fait progresser personne. Je ne prétend pas porter une vérité mais les outils montrent que ce blog est suivi, certains participent ou ont installé un suivi. Je ne suis pas un élu, je ne suis pas un décideur du parti mais plus que mon aspiration à entrer dans ces postes c'est le sentiment de l'urgence et de l'importance du moment qui anime ma démarche.

mardi 3 mai 2011

Choisir entre peur et humiliation ?

L'approche des primaires et le début des manœuvres militaires ne semblent pas mobiliser les foules. Alors que les finalités individuelles se dessinent et s'affirment, la finalité collective a du mal a faire jour.

Cela explique peut être la difficulté de sortir du projet du PS les 2 ou 3 notions Force qui sous-tendent l'action politique qui émergera de sa mise en œuvre. La notion de projet doit s'accompagner de cette nécessaire "projection" que nous pouvons réaliser après en avoir pris connaissance.

Ce projet n'est pas pour autant mauvais ou inintéressant. Est il partagé ? Les militants se retrouvent ils dans ce document ? Les sympathisants trouvent ils dans cette lecture le début d'une stimulation ? Je partage avec vous ces questions car je n'ai pas de réponses dans ma perception actuelle de notre société en général et dans le PS en particulier. La tenue de conventions est une remise au travail du PS et une démarche à amplifier, elle me semble ne pas être suffisante actuellement.

Le projet PS est il une réponse ou une partie de réponse a la question de notre relation aux enjeux de notre Société ? Le débat sur le projet se doit de répondre a cette question. C'est une des conditions pour nous offrir une orientation qui ne soit pas guider par la peur de l'échec de nos valeurs de progrès ou l'humiliation de ne pas être au second tour face au Front National.

lundi 2 mai 2011

L'engagement individuel pour une réussite collective

L'annonce de la mort d'Oussama BEN LADEN est la nouvelle de ce printemps 2011 qui n'en finit pas de nous bousculer dans nos certitudes. Le printemps de liberté que connaissent la Tunisie et l'Egypte, dont les conséquences ne sont pas terminées sur les pays voisins de la Lybie à l'Algérie doit nous ouvrir les yeux sur les aspirations que partagent toute population à prendre son destin en main.

Cette tentation de repli sur soi des pays européens de la Belgique à la Grèce ainsi qu'en France doit nous préoccuper et nous obligera à faire des choix importants dans les prochains mois. Ce contexte mondial d'effondrement du système libéral, avec le taux record d'endettement des Etats-Unis d'Amérique et la création de mise à l'écart de plusieurs d'entre nous dans tous les pays, nous effraie de façon légitime.

Il est prétentieux de continuer à penser que nous ne comprenons rien et que l'administration mise en œuvre au niveau local, national et européen est la garantie suffisante pour passer ce cap. Les politiques n'ont pas perdu face à l'économique, ils ont délégué leurs choix aux experts et à un système complexe de gestion qui s'auto-alimente. Nous ne comprenons pas toujours l'ensemble des enjeux en cours mais nous comprenons bien son dysfonctionnement lorsque nous sommes face à des incohérences.

Le choix de se battre individuellement contre ces incohérences et cette absurdité du système ne peut être suffisant. Il nous appartient de choisir et d'agir mais cela ne peut se faire sans concertation et sans coordination.