samedi 16 octobre 2010

De la position du PS sur les retraites à notre nécessité de travailler ensemble

Ma réalité personnelle et professionnelle m'oblige à délaisser le blog pour me consacrer à un défi personnel important. Toutefois cela ne m'empêche pas de rester éveillé sur les idées des uns et des autres et de contribuer au débat nécessaire au sein de notre Parti Socialiste.


Il pose la terrible réalité de notre fonctionnement en terme de Parti. Pour le reste je ne partage pas cette position radicale car comme toujours lorsque l'on est excessif on élude les situations claires obscures, bref la nature humaine.

A la lecture de cet article je me suis senti mis en accusation de n'être que du centre du Parti ne me sentant pas de la gauche du Parti puisque surement pas assez (pas assez quoi je ne sais pas mais c'est comme cela on a toujours le sentiment d'être pas assez avec la gauche du Parti) mais appréciant  ces camarades, la qualité de l'analyse et un certain nombre d'idées. Pas plus de la droite du parti puisque trop de ce coté là (trop utopique, trop prompt à faire bouger les lignes et c'est vrai que la droite du Parti donne le sentiment de ne pas vouloir trop de réflexions et de positions claires) Mais je dois à l'un d'entre eux d'avoir pu exercer un mandat municipal et de m'avoir fait confiance.

Je continue toutefois, modestement, à mon niveau, à partager et à réfléchir et surtout je ne fuis jamais devant une occasion de porter le débat. Après cette réflexion sur ma position au sein du Parti m'est venu une série de questions :

1°) Un certain nombre d'hommes de l'aile gauche siège au niveau fédéral  et occupe des positions importantes dans la vie de nombreuses section. Ils ont la possibilité de proposer des choses pour la formation des militants. Quelles sont aujourd'hui les actions proposées dans les Hautes Pyrénées, en Côte d'or ou ailleurs en matière de formation de tous les camarades ?

2°) La droite sera affaiblie en 2012, cela reste à voir, mais partons de cette idée. Le PS propose un candidat, son élection par les militants dans le grand manège des primaires lui donnera toute légitimité, et  dans le cas ou il /elle se trouve être de l'aile droite. Cette victoire ne sera t'elle pas pour autant une victoire de la gauche ?

Ces questions pour dire que les paradoxes et les contradictions nous les vivons déjà chacun de nous dans notre relation au Parti mais je souscris à la réflexion de l'article de Pierre: Comment ne pas décevoir demain sur de grands projets et de grands enjeux du Pays alors que nous décevons déjà sur notre propre fonctionnement et la gestion de nos petits enjeux locaux internes.

La vie en collectivité est aussi une question de compromis acceptables. Je n'ai jamais joué les moutons et si je suis fidèle dans mes engagements je ne suis pas prêt à tout avaler. Je serais prompt à dénoncer le compromis lorsque celui-ci n'est qu'une lacheté déguisée mais je ne peux soutenir les discours qui consiste à accuser les autres de la responsabilité de la faillite du socialisme. Oui il faut débattre, oui il faut retrouver une ligne claire et partagée. Cette ligne doit fédérer, elle doit dépasser les égos pour offrir de réelles perspectives et à ce jeu des égos il reste beaucoup de progrès à faire de part et d'autre mais nous n'avons plus le temps d'attendre les efforts des uns ou des autres. nous voilà donc désormais entre le risque d'implosion du consensus mou dont nous avons mesuré les résultats avancés dans notre Parti ou le risque d'explosion par un affrontement sans merci sur des thèmes forts comme l'Europe, la Santé, les Retraites, l'Éducation...

Aucun commentaire: