lundi 21 mai 2007

Premières analyses (2)

Le Nouvel Observateur propose une forme de débat participatif sur la refondation de la gauche. Une prise de position courageuse et intéressante.

Pour alimenter le débat : Les socialistes méritent ils des claques ?

C'est de la réflexion et de la confrontation que naît la lumière. L'union à tout prix n'est pas la solution. Un accord à vil prix finit par se payer très cher. Le temps des retrouvailles est peut être venu. Déjà entre Rénover Maintenant, le Nouveau Parti Socialiste et Désirs d'avenir.

Je vois déjà l'oeil de certains briller en pensant que je ne suis qu'un charognard qui n'attend même pas que la bête soit morte pour l'attaquer. J’entends déjà les critiques de ceux qui ont poussé au nivellement interne par le bas, pestant contre l'immaturité de tels propos.

Et bien soit, je me rends. Continuons et voyons jusqu'où l'ascenseur peut descendre. Supprimons une partie de l'histoire de France, nions 2002 et 2007. Tellement fort que cela n'existera peut être plus, comme l'on fait pour sortir d'un cauchemar. Eteignons la télévision et notre esprit pour ne pas voir que Nicolas Sarkozy a gagné, que la droite possède tout.

Si nous acceptons cet état de fait alors nous avons perdu le droit d'être de gauche.
Si le prix de la lutte est plus cher que nos ambitions personnelles alors nous n'avons plus le droit d'être de gauche.
Si nous préférons un confort consensuel et illusoire pour nous alors que trop de nos amis souffrent et s'apprête à souffrir alors nous n'avons plus le droit d'être de gauche.

Pour toutes ces raisons, je réclame l'action plutôt que la flagellation. Je demande le débat plutôt que l'acceptation. J'appelle à l'union plutôt qu'à l'émiettement. Et si je vise d’abord le NPS et DA, c’est parce que notre pensée est proche et nos valeurs semblables. Une fois rassemblés nous poursuivrons le débat avec tous les camarades, nous maintiendrons le lien avec le Parti Communiste et les Verts. Et notre seul but deviendra pour tout le pays évident, ne pas laisser l’individualisme portée par la droite détruire le fondement de notre pays et de notre République.

vendredi 18 mai 2007

Vous avez dit Social Démocrate (2)

Trouver sur Wikipédia ce résumé :
De manière générale, les sociaux-démocrates soutiennent :

* des mécanismes de régulation de la production privée afin de défendre les intérêts des employés, des consommateurs et des petites entreprises, par exemple via la protection de l'action syndicale, le salaire minimum, l'encadrement des conditions de travail ;
* une économie sociale de marché, organisation intermédiaire entre la libre concurrence et l'économie planifiée ;
* le commerce équitable plutôt que le libre-échange ;
* un État-providence qui protège la population des risques liés à la santé ou au travail ;
* un système public d'éducation, de santé, de garde d'enfants, etc., accessible à tous ;
* des niveaux de prélèvements élevés afin de financer ces dépenses publiques via un impôt progressif ;
* des lois sur la protection de l'environnJustifierement ;
* l'immigration et le multiculturalisme ;
* la laïcité ;
* une politique étrangère basée sur la promotion des valeurs démocratiques, la défense des droits de l'homme et la concertation.

A la lecture de ces axes, je me demande pourquoi aussi peu de socialistes adhère à cette idée. Le lien avec l'économie n'est pas mis en lumière car je pense que c'est là que se trouve les désaccords.

mardi 15 mai 2007

Le clown blanc est parti l'auguste arrive

Chirac et Mitterrand ont marqué l'image politique de toute une génération. Au départ des deux et avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy c'est bien une nouvelle donne qui arrive.

L'obligation de pertinence et de rigueur morale qui encadre le travail nécessaire à toute action politique sont les seuls objectifs à nous fixer.

Il y aura à gauche ce renouveau, l'avancée de valeurs et la proposition d'action. Cela demande du courage.

mercredi 9 mai 2007

Vous avez dit Social démocrate

Vous savez ce que c'est qu'un social démocrate. Parce que tout le monde en parle comme l'évolution inéluctable du Parti Socialiste. C'est comme cela tout le monde l'a fait alors les français n'auront pas le choix.

Par principe quand je n'ai que 2 choix, j'en prends un troisième. C'est souvent plus difficile, on peut copier sur personne et on est pas sûr d'avoir juste. Sauf que l'on est plus à l'école et que c'est le prix à payer pour une évolution profitable à tous.

Ce que j'ai compris de la sociale démocratie, c'est que ça ressemble vite à du social libéralisme. Là je sens que vous êtes plus à l'aise, moi aussi ça m'a fait cela au début. Le social libéralisme c'est du Bayrou passé au micro onde. Je fais tout comme la droite mais je suis à gauche. J'utilise les mots de la gauche mais je fais une politique de droite. Bref c'est rempli de beaucoup de résignation et on ne peut pas faire autrement mon pauvre monsieur, c'est la loi du marché.

Bon vous ne savez toujours pas ce que c'est la social démocratie, mais vous voyez mieux ce qu'est le social liberalisme. Et en plus vous croyez pas qu'il faudrait vous bouger un peu pour chercher. Je vais quand même pas faire tout le boulot. Et mes 35 heures alors ???

lundi 7 mai 2007

Le 7 mai 2007

Ah qu'il est doux le chant de la rancoeur et de l'amertume. Trouver un responsable quoiqu'il arrive, trouver une place, reprendre l'avantage.

La démocratie a parlé et il n'est pas besoin d'attendre l'écho pour comprendre le message. L'heure est de nouveau à la mobilisation pour le finish mais c'est déjà l'aprés qui est dans les têtes.

Au Parti Socialiste, l'aprés ne peut exister que par le renouveau. Sans condition, sans négociation, il faudra porter cette force au sein de la coalition pour revenir et gagner.

mardi 1 mai 2007

L'importance du choix

A l'aube de ce vote, je n'ai de cesse de rappeller l'importance de l'action de nos politiques. L'importance n'est pas dans le candidat mais dans l'action qui va découler de nos choix.

Je ressens une attente qui ne se contentera pas d'à peu prés et de reprises des classiques. Mais c'est aussi de la responsabilité individuelle dont il est question aujourd'hui. Aux vieux principes "La société peut tout, l'individu rien" et "L'indivdu peut tout, la société rien", le constat de ce nouveau siécle tient dans la coresponsabilité.

Le renouveau du socialisme tient donc dans le réinvestissement de l'humain. C'est sa force et c'est son avenir.