samedi 25 septembre 2010

Vous parlez à qui ?

Les réunions entre amis ont l'avantage de toujours évoqué les mêmes sujets, de la même façon et du même point de vue. C'est ce qui explique les perles des brèves de comptoirs, les disputes systématiques et la diminution de pertinence des réflexions politiques et intellectuelles transmises dans nos médias.

Vous êtes vous posez la question de l'évolution des salariés depuis 1936, dans leur relation au travail, dans leur composition et dans leur relation à la société ?
La réponse la plus évidente pour des militants de parti politique n'est peut être pas l'affirmative. J'ai souvent encouragé dans ces pages à ne pas attendre que les autres travaillent mais à faire déjà sa part du boulot.  J'ouvre le débat en partageant mes recherches. Je terminerais bientôt le dossier sur la PAC, en attendant c'est vers la fiche de l'INSEE : Quelle carrière professionnelle pour les salariés non qualifiés ? que je vous invite à regarder.

Nous sommes dans une société post-industrielle où le poids des services dépassent celui de l'industrie. Pourtant l'ensemble de la rhétorique politique est toujours celle des années 80, période d'accélération de ce changement. Je sais bien que les plus de 60 ans (on ne dit plus les vieux lorsque l'on est politiquement correct) se déplacent toujours pour aller voter et que cette rhétorique sert la nostalgie et le clientélisme. Mais pour nous qui avons moins de 40 ans (même pas des jeunes en fait) il est important de penser ce rapport. Car dans 10 ans la clientèle citée se sera naturellement réduite et c'est alors une nouvelle génération qui viendra demander des comptes.


samedi 18 septembre 2010

Parlons foot ?

La polémique de notre équipe de France et l'image qu'elle a véhiculée à la Coupe du Monde en Afrique du Sud contribue à tirer le rayonnement de notre pays vers le bas. Tout le monde l'a déjà commenté aussi vous vous demandé pourquoi je reviens sur cet évènement quand l'on voit que le comportement de notre président et du gouvernement confirme au reste du monde qu'il y a vraiment quelque chose qui cloche au pays de Voltaire.

Je n'ai jamais témoigné un grand attachement au football. Cela n'est pas du à mon origine du Sud Ouest qui me pousse naturellement vers les formes ovales mais au comportement des joueurs et des supporters du plus petit au plus grand club. Je n'ai jamais compris l'intérêt de se battre pour un ballon que l'on soit joueur du dimanche ou supporter du PSG. J'aime l'engouement populaire des soirs de victoire ou des apéros-match mais cela n'excusera jamais la violence, les insultes et le comportement de certains.

L'équipe de France de football est une des équipes majeures du football mondial et c'est bien le rayonnement de la France qui est véhiculé par nos joueurs et les dirigeants de la Fédération. A l'issue des prochaines élections nous découvrirons surement que rien, ni personne n'a changé réellement de fonctionnement et de place. Alors faut il faire intervenir les représentants du football professionnel ?

Ma méconnaissance des rouages précis du système quasi mafieux de l'organisation du football m'oblige à ne rester qu'observateur. Comment peut on envisager de confier l'équipe de France à des professionnels alors que ceux-ci n'ont jamais démontré leur capacité à hisser leurs équipes sur les premières marches des podiums européens ? Comment peut on penser que les organisateurs de la ligue 1 qui ont fait plus d'une fois regretter d'avoir pris l'abonnement à Canal Plus peuvent ils prétendre nous remonter de la 27ème place mondiale actuelle au 10 premières places ?

C'est toute notre conception du sport et du football qui se jouera en 2011. L'absence de prise de risques sera la fin de notre équipe nationale. Et cela sera la fin d'un espoir...

dimanche 5 septembre 2010

Une piste pour la sécurisation des parcours

« Le développement durable et la cohésion sociale dépendent fondamentalement des compétences de toute la population – « compétences » s’entend ici comme un ensemble de connaissances, de savoirs, de dispositions et de valeurs. »  Déclaration des ministres de l’Education des pays de l’OCDE.

Dans un document publié sur le site de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) vous trouverez un travail de synthèse sur la définition des compétences clés à acquérir pour un travailleur. 

Schématiquement ces compétences sont classées en 3 catégories :
- Les compétences nécessaires à la communication avec l’environnement et à l’utilisation de l’information :
Utiliser le langage, les symboles et les textes de manière interactive
Utiliser le savoir et l’information de manière interactive
Utiliser les technologies de manière interactive
- Les compétences développant l’autonomie :
Agir dans le contexte global
Élaborer et réaliser des projets de vie et des programmes personnels
Défendre et affirmer ses droits, ses intérêts, ses limites et ses besoins
- Les compétences nécessaires pour entrer en relation avec d’autres :
Établir de bonnes relations avec autrui
Coopérer, travailler en équipe
Gérer et résoudre les conflits
Ce document est intéressant dans la réflexion sur la sécurisation des parcours et la lutte contre le chômage. Il réaffirme la notion de promotion sociale de la formation continue et pose la question de l’évaluation de celle-ci.

Les différents financeurs, publics et privés, analysent les résultats à un examen pour définir le maintien d’une action de formation. Cette étude montre la limite de cette démarche et l’importance de travailler activement sur les questions de cette nouvelle évaluation afin de réconcilier le monde de la formation avec le monde du travail.