dimanche 29 mars 2020

Quand le pangolin oblige à repenser les relations humaines

Nous sommes depuis un mois dans la sidération d'une situation qui semblait impossible, une situation de films ou de romans mais une situation que nous pensions irréelle.

Cette situation liée à la pandémie de la COVID-19, ce coronavirus qui s'est installé dans notre environnement et nous a parqué chez nous, elle marque la bascule entre ce qui était et ce qui sera. La loi fondamentale des causes et conséquences nous encourage à penser les choses de cette façon. Car cette pandémie fait suite à différentes alertes précédentes. Si elle n'est pas entendue, la prochaine vague sera fatale.

Nous avons appris beaucoup sur nos relations sociales actuelles. Nous savons désormais pourquoi les SS n'ont pas eu de mal à trouver des collabos. Nous avons appris à quel point la connaissance est fragile face aux idéologies. Nous savons désormais que la conscience collective est assez faible et que la confiance dans le système se mesure en rouleau de PQ.

Nous avons eu le renversement de l'ensemble de nos croyances sur qui était le maillon le plus faible dans notre société. Ce n'était pas le/la caissièr-e des supermarchés, ce n'était pas l'infirmier-e et l'aide soignant-e, ni le ripper. Le maillon faible est constitué des plus hautes personnalités de l'aristocratie stato-financière de ce pays.

La loi des causes et conséquences nous permet aussi de comprendre que c'est l'augmentation des produits bas de gamme, l'enrichissement sur les marchés secondaires sont les responsables de la possibilité de cette pandémie. Cette même loi qui nous remet en tant qu'acteur et consommateur dans la responsabilité de nos choix et de nos actes.

mercredi 4 mars 2020

La mécanique des Municipales


Les élus municipaux actuels qui vont se représenter aux prochaines élections auront ce qui est communément appeler : la prime au sortant.

Cette position qui pourrait sembler favorable demande d’assumer un bilan dont sont exonérés les nouveaux et de redonner une impulsion à un projet qui peut sembler dépassé, tout du moins essoufflé.

Dans tous les cas il convient de ne pas démarrer la campagne trop tôt et d’attendre au maximum que les autres candidats se déclarent. Ils seront obligés de donner les angles d’attaque sur lesquels ils comptent faire campagne. Ainsi la question du bilan se trouve éclairé par les critiques constructives ou fallacieuses des opposants.

Au niveau des candidats sortants l’erreur consiste souvent à considérer que le citoyen valide le bilan, qu’il est satisfait de la situation et ne demandera qu’une continuité. Il convient de traiter son élection comme toutes les autres élections à savoir que le seul résultat qui vaille est celui à l’issue du premier tour.

En effet, les résultats du premier tour traduisent une dynamique et c’est sur cette dynamique que se construira la victoire avec les alliances du second tour et les réserves potentielles de mobilisation. Un candidat sortant qui n’a pas créée de dynamique nouvelle se retrouvera systématiquement en situation délicate à l’issue du premier tour.  Il est possible peut d’être premier en terme de nombre de voix et pour autant être battu à l’issue du second tour.

Toutefois, il conviendra que les opposants ne forment pas une alliance avec comme seule motivation le pouvoir et la prise de la municipalité ce qui redonnera au sortant l’image d’un homme attaqué ce qui n’est pas habituellement accepté par les électeurs.

Rester serein et le plus objectif possible durant la campagne est une véritable force, celui qui sait écouter peut ainsi provoquer bien des surprises.