samedi 19 janvier 2008

Un monde paradoxal...

La question de la politisation des municipales a animé les débats cette semaine dans nos quotidiens et autres sites d'information. Le Président de la République reprend sa casquette de chef de l'UMP (si il l'avait posé à un moment ?) et commence à soutenir les candidats. La ville la plus emblématique étant Paris. Beaucoup me répondront que ce n'est pas la même chose d'élire le maire de Paris que d'élire un maire dans une commune de moins de 10 000 habitants ou dans un village de moins de 1 000 habitants. Il ne faut pas tout politiser !

Je suis surpris de cette réaction et je suis donc parti faire un peu de recherches sur cette question. D'abord qu'est ce que la politique ? Et oui le mot, comme bien d'autres est utilisé à toutes les sauces et fini par devenir indigeste. Revenons donc aux bases. Sur Wikipédia j'ai trouvé la définition suivante : La politique au sens plus large est donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société. La politique concerne les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d'autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d'individualités et/ou de multiplicités.

Le développement des individualités nous pousse peut être à vouloir s'affranchir des relations à la société mais tous les choix que nous faisons ou que nous ne faisons pas façonne notre société. Cet argument vaut aussi dans le cas de l'économie. Je ne vous ferais pas la leçon sur les chaussures de sport. Je ne parle pas de commerce équitable (que je soutiens dans sa démarche) Je pense à une réalité qui nous touche tous dans nos milieux ruraux : Le marché et la vente de proximité. La région Midi Pyrénées s'est illustrée cet automne par le nombre de parcelles OGM mis en culture sur le territoire. Dans le contexte actuel : augmentation du prix des carburants, intempéries dans des gros pays producteurs de céréales, le prix du maïs a, cette année, battu des records.

Dans un choix de société et santé publique on peut décider de ne pas produire de produits OGM. C'est une décision que j'approuve, mais la question n'est pas là. On ne peut pas considérer que le problème est réglé une fois la loi mise en oeuvre. Quelle alternative propose t'on aux agriculteurs ? En se comportant de façon individualiste je me contente de régler ce qui m'apparait comme un problème, je me protège avant tout. Dans une vision plus collective, de société dans sa complexité, je vais régulièrement acheter des produits chez les agriculteurs locaux. La valeur ajoutée qu'ils réalisent ne peut que les motiver à produire pour le local et cela nous permet d'échanger sur leurs façons de faire, leurs visions des évolutions de l'agriculture : se connaître.

En parcourant les forums divers qui parlent actuellement de projet de société, je m'aperçois que le net fourmillent de bonnes intentions. Des bonnes intentions citadines qui ne connaissent pas les réalités des choses mais qui les jugent. Je maintiens donc que les municipales, quelque soit la taille de la ville, est une affaire politique.

Mais je comprends les réticences actuelles des électeurs par rapport à nos hommes politiques. Les annonces de la campagne présidentielles faites par l'UMP s'avèrent fausses et tout le monde a conscience que le lendemain des municipales sera suivi d'annonces de recession, de suppression de postes dans la fonction publique, etc ... C'est pour cela que je vais rajouter le complément de définition suivant :
Par ailleurs, dans un sens beaucoup plus restreint, le terme politique renvoie à des luttes de pouvoirs et de représentativité entre hommes et femmes de pouvoir et les différents partis politiques auxquels ils appartiennent.

lundi 14 janvier 2008

Cet espace vous appartient...

Dans un commentaire précédent je vous parlais des commentaires multiples qui ont pu m'être fait depuis la publication de l'article dans la presse. C'est donc fort justement que Didier 65 me demanda où étaient ces écrits et m'encourage à ne pas brider votre imagination.

Je suis entièrement d'accord avec lui, cet espace doit permettre la libre expression de tous, la seule condition restant la politesse et la courtoisie. Les commentaires dont je parlais sont oraux et donc ne sont pas sur le site. J'ai été surpris de voir l'impact de ce blog somme toute modeste sur mes connaissances proches et surtout sur des inconnus. Certains étant des visiteurs réguliers des lieux, ravis de mettre un visage sur l'auteur des billets qu'ils lisaient.

C'est cela qui m'a donné l'idée de lancer la question du commentaire précédent et m'aménera à en poser d'autres. Alors à vos claviers et exprimez vous, réagissez entre vous. Les commentaires sont activés pour cela. Mes écrits sont là pour cela, provoquer la réaction, engager le débat et progresser ensemble.

Et de façon définitive ne réduisez pas l'auteur à un simple soutien de tel ou tel candidat. Je pense que le Parti Socialiste a une responsabilité majeure à assumer, qu'il doit reconquérir les militants par la richesse des idées proposées et par l'espoir qu'elles feront naître. Cette reconquête passe par l'échange de nos arguments et notre tenacité à toujours vouloir combattre les obscurantismes de tout poil.

Adishat,

samedi 12 janvier 2008

Et vous que voulez vous savoir ?

La préparation des municipales occupent les esprits et l'actualité. De l'annonce de la liste menée par Jean Glavany à Tarbes aux discussions du café du commerce, tout le monde cherche à savoir qui sera le meilleur candidat pour administrer sa ville.

C'est un travail complexe et délicat d'élaborer une liste, il y a le projet que vous souhaitez partager, l'ambition de vos co-listiers, les accords entre familles politiques et des fois entre familles tout court. Cela demande de discuter, d'échanger puis de se décider. La liste idéale n'existe pas et les jugements des personnes vont bon train. Il y a pourtant une question que je vous pose aujourd'hui :

Quels sont les critères qui vous feraient choisir une liste plutôt qu'une autre ?

Je sais que vous êtes quelques uns à passer régulièrement sur ce blog, et bien je vous donne la parole. La seule règle est la courtoisie dans les écrits.

Adishat,

mardi 8 janvier 2008

lundi 7 janvier 2008

Vivre sur le plateau...

Ce matin, j'ai répondu aux questions de "La Depeche" sur l'existence de ce blog. Je verrais demain quel en est le résultat mais cet interview m'a obligé à clarifier pour moi-même et donc pour vous l'objectif de ce blog. Je vous livre donc le bilan intermédiaire que j'ai pu faire aujourd'hui :

Quand j'ai ouvert ce blog le 29 janvier 2005, j'étais surtout curieux de voir à quoi ressemblait un blog. Utilisateur d'internet et concepteur d'un petit site aujourd'hui fermé j'ai toujours aimé utiliser ce média. Les premiers messages mélangent des écrits personnels et des prises de position. Puis la campagne des présidentielles et l'ouverture du "Monde de Kainto" sur Over-blog m'ont amené à spécialiser ce site sur un contenu plus politique, en tout cas d'opinions.

Mes prétentions sont toutes limitées, des coups de griffes, des coups de gueule et des pensées sur ce monde qui n'en finit pas de nous surprendre. Avec toujours un objectif : La vitalité d'un parti repose sur sa capacité d'innovation, être militant socialiste c'est être soi même porteur du projet socialiste et en être aussi l'acteur, la gauche est plus que jamais nécessaire actuellement dans ce qu'elle porte comme valeurs de solidarité et d'équité.

Mon installation à Lannemezan m'a fait découvrir les Pyrénées que je ne connaissais pas. Ceux du coeur des gens qui les vivent. Cela fait 20 ans que je viens régulièrement dans les Pyrénées, souvent pour les sommets, quelques fois pour la neige, d'autres fois pour le travail. Aujourd'hui je reste à Lannemezan par choix. Parce que je m'y sens bien, parce que ma famille se sent bien et parce que les gens que j'ai rencontré sont devenus des amis.

Mon engagement politique je l'ai construit petit à petit et aujourd'hui ce blog n'a d'autres buts que d'être un espace d'échanges, de témoignages, d'appui des démarches portées par le Parti Socialiste dans les Hautes Pyrénées.

Adishat,

jeudi 3 janvier 2008

A un ami perdu....

Dans le Nouvel Observateur de cette semaine on peut lire une lettre envoyée par Arnaud Montebourg à Bernard Kouchner (Cliquez sur le titre de cet article pour lire le texte). L'entrée du French Doctor au gouvernement a animé bien des réunions entre nous socialistes ou non. Que fait Bernard Kouchner dans cette galère ?

L'attrait des projecteurs est un argument utilisé aussi contre Jack Lang ou d'autres camarades tentés par une ouverture sarkozienne. Je n'ai jamais mélangé la démarche de Bernard Kouchner avec celle d'Eric Besson. J'ai eu l'occasion de l'entendre il y a quelques années et j'ai apprécié son sens de l'écoute des militants présents. J'ai aussi entendu les positions fermes qu'il peut défendre et d'une certaine façon je n'ai pas été surpris de son choix actuel.

Mais le temps de l'espoir prend fin. Les conditions d'une ouverture réelle ne sont pas remplies. Il ne s'agit plus de contribuer au redressement de la France et de l'Europe, il s'agit de permettre à un seul homme de diriger comme il veut et qui il veut. Il est donc temps pour certains de reconnaître cela et de garder leur dignité. Allez Bernard, un bon geste...

mercredi 2 janvier 2008

Une bonne année citoyenne

La participation du citoyen à la vie de la Cité est une question rémanente. Il n'existe pas de démocratie immuable et transférable d'un pays à l'autre. Il existe des principes, des valeurs qui peuvent servir de balises pour les pays comme pour les générations.

Depuis toujours les choix réalisés par les dirigeants d'un pays n'ont d'autres buts que de façonner une civilisation selon leurs visions spécifiques de ce que doivent être les rapports entre citoyens et société. Il n'y a aucune rupture, aucune nouveauté dans l'affirmation de ce principe. La rupture ou la nouveauté réside dans la mise en oeuvre de ces rapports.

Que se passe t'il à gauche ? et au Parti Socialiste ? Et bien les gens travaillent, ils se rencontrent et se mettent d'accord sur des valeurs. Le contrat de rénovation proposé aujourd'hui est une base d'échange, de dialogue et de travail à poursuivre.

Alors une année 2008 pleine d'écoute, de compréhension et d'actions innovantes respectueuses des hommes, des travailleurs et de l'environnement.