Issue de la catégorie des ambitieux on les reconnaît à leur capacité développée du léchage de bottes (le genre de bottes à talonnettes qu’aime porter un petit de plus en plus connu.) Les sarkomunicators sont partout, à la télé, à la radio et dans les journaux. Lefebvre de lance reste leur porte parole qui joue habilement avec les mots, des mots qui petit à petit sont repris par les sarkomédias et qui mine de rien s’imprègnent dans nos têtes.
A l’heure des grèves et du service minimum une expression sarkomunicative très utilisée me titille : la fameuse ‘’prise en otage ‘’ du Français qui veut travailler plus pour gagner plus et ce malgré la grève du gauchiste fainéant ou du dangereux syndicaliste bloqueur. Pour les grands JT, le journalisme se résume à des micros trottoirs et on se rend bien compte que la prise en otage est entrée dans le langage courant. Quant un train ne part pas on est pris en otage par le fonctionnaire de la SNCF qui n’a que le syndicalisme pour s’occuper, quant on ne peut pas se débarrasser des marmots à l’école on est pris en otage par ces gauchos d’instits qui n’ont pas conscience que les parents travaillent, et quant on reçoit son courrier avec deux jours de retard on est pris en otage par ce salop jaunâtre qui déjà en temps normal ne fait pas grand-chose sur son vélo !Alors malgré le fameux service minimum qui grèves après grèves prouve son efficacité, les français sont pris en otage !
Mais voici ce que disent les sages de l’académie française sur l’otage :
« Personne qu'une armée qu'un parti se fait livrer ou, au contraire, livre en garantie. Il se dit encore de Personnes que l'on arrête et que l'on détient, comme une sorte de gage, pour obtenir ou pour arracher ce que l'on exige. »
Les sarkomunicators tenteraient ils de faire passer le gréviste pour un FARC ? Les sarkomunicators manipuleraient ils les mots pour mieux manipuler l’opinion?
Si vous lisez ce blog vous n’êtes pas sans ignorer que le combat des idées passe par les mots et que ces mots ne sont jamais choisis au hasard. Nous ne devons pas laisser la droite sarkomuniquer à sa guise, tant au niveau local que national il est de notre devoir de ne pas laisser passer les écarts de langages qui peuvent paraître anodins mais qui, pourtant, ont une signification très profonde.