Les élus municipaux
actuels qui vont se représenter aux prochaines élections auront ce qui est communément
appeler : la prime au sortant.
Cette position qui
pourrait sembler favorable demande d’assumer un bilan dont sont exonérés les
nouveaux et de redonner une impulsion à un projet qui peut sembler dépassé,
tout du moins essoufflé.
Dans tous les cas il
convient de ne pas démarrer la campagne trop tôt et d’attendre au maximum que
les autres candidats se déclarent. Ils seront obligés de donner les angles
d’attaque sur lesquels ils comptent faire campagne. Ainsi la question du bilan
se trouve éclairé par les critiques constructives ou fallacieuses des opposants.
Au niveau des
candidats sortants l’erreur consiste souvent à considérer que le citoyen valide
le bilan, qu’il est satisfait de la situation et ne demandera qu’une
continuité. Il convient de traiter son élection comme toutes les autres élections
à savoir que le seul résultat qui vaille est celui à l’issue du premier tour.
En effet, les
résultats du premier tour traduisent une dynamique et c’est sur cette dynamique
que se construira la victoire avec les alliances du second tour et les réserves
potentielles de mobilisation. Un candidat sortant qui n’a pas créée de
dynamique nouvelle se retrouvera systématiquement en situation délicate à
l’issue du premier tour. Il est possible
peut d’être premier en terme de nombre de voix et pour autant être battu à
l’issue du second tour.
Toutefois, il
conviendra que les opposants ne forment pas une alliance avec comme seule
motivation le pouvoir et la prise de la municipalité ce qui redonnera au sortant l’image d’un homme attaqué ce
qui n’est pas habituellement accepté par les électeurs.
Rester serein et le
plus objectif possible durant la campagne est une véritable force, celui qui
sait écouter peut ainsi provoquer bien des surprises.
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