mardi 25 octobre 2016

Petit message personnel à mes lecteurs

L'objet de ce blog est le partage avec la toile d'une pensée, d'une réflexion et d'une perception. Une forme de bouteille à la mer jetée depuis la fenêtre de mon ordinateur dans l'océan d'Internet. Le blog a débuté avant mon engagement concret dans une démarche politique. Il perdure après ma sortie de cet engagement au sein d'un parti. 

Ce blog constitue ma démarche politique propre partagée avec ceux que je rencontre et côtoie. Tout est politique, tout acte posé ou non, toute parole donnée ou non, constituent des actes et des paroles qui témoignent de la façon dont nous vivons avec les autres.

Je sais que ce blog est lu par des amis. Des amis réels et sincères et des amis qui surveillent de loin cette expérience, veillant que cette bouteille à la mer n'atteigne pas d'autres côtes. En tout cas certains d'entre vous ont déposé des messages et des commentaires et je vous en remercie, cela me permet de vivre le débat et me pousse à continuer.

Je continue aussi car je viens de faire le point des articles les plus régulièrement consultés, ces articles sont régulièrement lus et j'aimerais avoir vos retours sur chacun d'eux :

lundi 17 octobre 2016

La crainte de tous les partis politiques : Une inscription massive sur les listes électorales

L'actualité nous fait oublié l'essentiel et veut nous entrainer dans une course sans fin. Nous suivons quelque fois, nous réfléchissons de temps en temps et nous nous demandons quoi faire très souvent. Alors que l'actualité se perd dans les petites phrases et que les médias tentent de nous rendre attentifs à une élection présidentielle pleine d'enjeux mais qui ne passionne personne.

Il existe une action concrète qui pourrait effrayer les hommes politiques actuels et rebattre l'ensemble des cartes : une inscription massive sur les listes électorales de l'ensemble des votants, suivie d'une mise à jour des coordonnées des votants. Cette simple démarche modifierait les lignes en envoyant le signal que nous avons tous l'intention de gérer la cité.

La fameuse phrase d'Abraham LINCOLN nous fait chaud au cœur mais avons nous compris la portée de la sentence : " Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple" ? En se désintéressant de la question politique, en considérant que la politique se fait ailleurs, loin de nous, nous acceptons que d'autres prennent des décisions pour nous. Cela se maintient jusqu'au moment où le sentiment d'exclusion est si fort qu'il engendre la violence.

Pourquoi l'inscription sur les listes perturberaient les femmes et les hommes politiques ?
  • Plus l'effectif d'inscrits est faible, plus il est facile d'influencer le vote. En allant tous sur les listes électorales nous perturbons les projections locales. Et comme les politiques locaux ne parlent pas aux personnes non inscrites, ils ne nous connaissent pas.
  • Les résultats des précédentes élections sont utilisées par tous les politiques et leurs équipes pour organiser le travail par village ou par quartier. Cela peut influencer les travaux dans le village ou dans le quartier car un territoire qui vote beaucoup pour vous doit être bien traité. En nous inscrivant massivement sur les listes électorales nous les obligeons à se préoccupper de nous
  • Pour les politiques, les votants ont des intentions. Une inscription massive sera automatiquement transformée en intention. Elle ne peut pas venir du citoyen, elle viendra forcément d'une manipulation collective. Que 10 jeunes aillent s'inscrire ensemble et on cherchera qui dans le quartier les a manipulé et qui les pilotent.
Voilà quelques raisons d'aller vous inscrire sur les listes électorales. Si vous voulez modifier le monde, vous pouvez le faire. Cela commence aujourd'hui

Un député qui fait ce qu'il dit - L'action de L GRANDGUILLAUME fait du bien

Je vous propose de revoir l'entretien de Laurent GRANDGUILLAUME sur France 3 Bourgogne. A chaque fois q'un homme politique fait des choses en cohérence avec lui-même cela mérite d'être souligné.

Bien sûr j'ai déjà écrit ces mots pour parler de l'action d'Arnaud MONTEBOURG et un jour il est venu nous expliqué qu'il allait cumuler Conseil Départemental et Députation. C'est sur le long terme que se mesure l'intégrité d'un homme. Pour Arnaud MONTEBOURG nous savons mais pour Laurent GRANDGUILLAUME nous verrons. En tout cas, la cohérence d'un home doit être saluée à chaque fois que nous la constatons.

Source : FRANCE 3 Bourgogne

En tout cas je vous recommande de bien écouter les questions du journaliste et de regarder ses réactions. Alors que les hommes politiques sont décriés car ils s'accrochent à leur poste, voilà un député que personne ne croît lorsqu'il annonce vouloir aller faire autre chose.

Est ce que ce n'est pas toute notre société qui ne sait plus ce qu'elle veut ? Est ce que les hommes politiques sont seuls responsables de leurs travers ?

lundi 15 février 2016

La responsabilité individuelle dans le collectif

Les mutations sont au cœur des discussions actuelles. Mutations économiques, mutations sociales et mutations politiques sont évoquées, disséquées et commentées. Pourtant le discours pessimiste et fachiste est dominant : la responsabilité de nos malheurs appartient à l'autre : l'étranger, le très pauvre, le très riche, le responsable, le sous fifre, le politique, l'abstentionniste. Dans ce climat il n'y aurait d'issue que la fermeté. Chacun joue avec ces peurs, chacun colporte ses peurs. Alors sommes nous tous responsables ? Sommes nous tous irresponsables ?

Notre responsabilité individuelle nous demande chaque jour de répondre des actes du passé. Nous assumons les responsabilités qui sont les nôtres et la façon dont nous les assumons entraine de nouvelles responsabilités. Ceux qui veulent nous emprisonner dans le passé ou ceux qui veulent laisser l'avenir juger, fuient ainsi leurs responsabilités. En acceptant leurs discours, nous prenons part à la démarche, nous la cautionnant. En ce sens la question de la part de la responsabilité individuelle dans la responsabilité collective se pose.

L'organisation du régime nazi, soviétique ou capitaliste nous a démontré à quel point la démarche collective peut prendre le pas sur la démarche individuelle, à quel point l'organisation sert de rempart à la responsabilité individuelle et d'explications aux actes les plus abjects. Les travaux d'Annah Arendht nous l'on expliqué et pourtant nous faisons comme si cela n'existait pas. Pire, les personnes qui ont lu, qui connaissent ces écrits, font comme se cela n'existait pas.

C'est une démarche si facile qu'elle permet de s'autoriser toutes les formes de haines, contre les juifs, contre les arabes, contre les politiques, contre les femmes, contre les autres. Cette démarche permettrait de dédouaner les attaques individuelles, dans la rue, dans les cours d'école, dans les stades de foot et dans les maisons. 

Lorsque je suis seul à réagir, à prendre une décision différente du collectif, je m'isole et je peux avoir le sentiment de l'inutilité de l'action. Je peux être rejeter, être mis à la marge. Pourtant l'histoire montre que ce ne sont pas ceux qui suivent le troupeau qui font avancer la société. Alors au seuil de sa vie chacun de nous  devra se demander et répondre en lui-même : Ai-je toujours assumé ma responsabilité personnelle et individuelle ?

jeudi 21 janvier 2016

Le grand marché de la peur

Il souffle pour cette nouvelle année plusieurs vents contraires. Il devient impossible de se laisser porter par le courant et d'attendre la bonne fortune, il faut choisir le vent. Quelles sont les forces en présence ? Quels sont nos moyens d'action ?

Tout d'abord, le monde a découvert que la sécurité n'existe pas. C'est un leurre pour celui qui souhaite rester dans le troupeau ou pour garder les individus à l'intérieur du troupeau. La folie est à l'image des hommes : capables du meilleur comme du pire ! L'histoire devrait nous servir de base de lecture pour comprendre ce qui se passe, mais pour cela il faut avoir le temps. Le temps de construire une pensée, le temps de l'expliquer et le temps de débattre. Tout ce temps là que nous préférons passer devant la télévision ou devant l'ordinateur, nous l'avons et nous ne l'utilisons que très peu, trop peu. Il y a toujours une personne pour dire : on ne parle pas politique pour ne pas se fâcher, pas ce soir, ce n'est pas l'endroit.... 

Dans le camp des utilisateurs de la sécurité nous avons les terroristes de tout poil. Les plus actifs et organisés actuellement sont les djihadistes. Ils ont réussi à amener la peur au cœur de l'Europe après avoir fait trembler la lointaine et si proche Amérique. Eux, vivent de la peur. La peur que nous éprouvons nourrie leur égo et leur sentiment de toute puissance. Cette peur nous amène à provoquer les situations mêmes qui vont soutenir et encourager leurs actions. Nous leur avons d'ailleurs permis de naître et de grandir, jusqu'au moment où ils nous ont échappé.

Les autres habitués du marchandage de l'insécurité sont les soutiens et acteurs de l'extrême droite. De mon point de vue actuel, je dirais que c'est eux qui ont peur. Leur peur de l'autre, du changement, des modifications et des innovations, les amènent à se préparer à l'attaque. Ils ont déployé depuis 10 ans maintenant toute une stratégie d'argumentaires, d'images et de concepts simplistes pour séduire tout le monde et être connus de la cour d'école aux plus grands lieux de la culture et du savoir. Nous les avions cru morts après 45 mais le collabo est ainsi fait : il prend toutes les couleurs et toutes les formes pour survivre sans jamais oublier sa haine de l'autre.

Ces deux catégories ont bien compris comment dysfonctionnait notre système. Ils ont utilisé tout ce temps libre que nous ne passions pas ensemble à débattre pour rentrer dans nos maisons, dans nos salons et dans nos chambres. Les vidéos les plus regardées aujourd'hui ne sont elles pas celles qui parlent du Djihad ou du Reich ? Après bien sûr les vidéos à caractère sexuel qui inondent et débordent de nos écrans.

Pendant ce temps, une grande partie de la population s'est sentie en sécurité. Les uns entretenant le mythe pour apaiser le troupeau, les autres ne voulant pas voir le monde et ses évolutions. Mais voilà que le voile se lève. L'histoire nous a montré les conséquences de nos actes. A chaque fois que nous choisissons un bouc émissaire pour apaiser notre colère, pour nous rassurer, pour exorciser nos peurs, nous ne le faisons pas à la Gloire d'un Dieu Tout Puissant. Nous le faisons pour nous mêmes. Celui qui se tourne vers l'autre, celui qui sait accueillir l'autre, celui qui vit dans le présent. Celui là ne tremble pas. Il sait que le pire et le meilleur sont à craindre. Il passe sa vie à apprendre à les accepter de la même façon et à rester droit.