mardi 29 avril 2008

Un calendrier, du travail ?

1. Calendrier de la convention nationale portant sur la déclaration de principe et les modifications statutaires préconisées par la commission nationale de la rénovation

  • Mardi 6 mai 2008 : Envoi des textes définitifs dans les fédérations (déclaration de principes et propositions de modifications statutaires)
  • Jeudi 29 mai 2008 : Vote dans les sections sur la déclaration de principe et les propositions de modifications statutaires (date limite de présentation en section pour pouvoir voter: 31/12/07)
  • Jeudi 5 juin ou samedi 7 juin 2008 : Conventions fédérales
  • Samedi 14 juin 2008 : Convention nationale.


2. Calendrier du congrès ordinaire du Parti

  • Du 16 juin au 27 juin: validation du corps électoral du congrès par le BNA
  • A partir du 15 juin: début du dépôt des contributions générales et thématiques
  • Mardi 1er juillet 2008: CN d'enregistrement des contributions générales et thématiques, de convocation du congrès et de validation des candidat(e)s pour les élections sénatoriales.
  • Lundi 7 juillet 2008 : date limite d'arrivée des contributions chez les militants et débat sur les contributions.
  • Vendredi 29 août, samedi 30 août et dimanche 31 août 2008 : Université d'été de LA ROCHELLE
  • Samedi 13 septembre 2008 : CN de synthèse
  • Lundi 20 septembre 2008 : Date limite d'arrivée des motions chez les militants
  • Jeudi 23 octobre 2008 : Vote dans les sections sur les motions (date limite de présentation en section pour pouvoir voter: 31/03/08)
  • Du vendredi 24 octobre au dimanche 26 octobre: congrès fédéraux
  • Du vendredi 7 novembre au Dimanche 9 novembre: congrès national
  • Jeudi 13 novembre: Vote sur le 1 er secrétaire
  • Vendredi 14 novembre: second tour éventuel
  • Samedi 15 novembre: Conseil national: désignation du SN et du SN

lundi 21 avril 2008

Au secours de la chapelle de Marly

Certains se diront qu'il n'y a plus de doute. Ce blog n'est pas socialiste. Comment faire de la publicité pour la réhabilitation de la chapelle Saint Symphorien de Marly sur Arroux sur un blog socialiste ?

D'abord par respect pour les hommes et les femmes qui mènent ce combat. J'ai passé 7 ans de ma vie en Saône et Loire à Gueugnon. J'ai sillonné les bocages en long en large et en travers et j'aime ce terroir. J'en garde une fidélité forte à ceux qui ont su toujours être là, dans les bons et surtout dans les moments compliqués de ma vie.

Parce que la chapelle de Marly à une histoire, comme tous les monuments religieux de nos campagnes. Une histoire qui est intimement liée à la vie du canton. Le culte ne se célèbre souvent plus dans ces lieux mais c'est l'histoire d'un territoire qui reste, sa culture. Et en défenseur du monde rural je continuerais de faire la différence entre l'obscurantisme religieux et le besoin d'existence de ces territoires.

Enfin parce que l'association défend son patrimoine local et invite à le partager. C'est une force de nos terres rurales que d'avoir en leur sein des trésors historiques à faire découvrir pour rappeler que l'histoire de France c'est aussi écrit là bas.

Le site de l'association : www.marly-sur-arroux.com

jeudi 17 avril 2008

L'adieu au nègre

Ce matin, la rage au cœur, après l'éducation et la sécurité sociale, c'était au tour des allocations familiales et l'explication d'une ministre qui nous dit que moins plus moins cela fait plus, curieuse arithmétique dans cette équipe gouvernementale.

Et ce soir, j'apprends que le vieux lion est parti, Aimé Césaire nous a quitté, son œuvre reste. Alors je souhaite marquer ici mon émotion à cette nouvelle, c'est un grand homme qui s'en va pour la France.

dimanche 13 avril 2008

Reflexions sur la formation

Formateur, tuteur, accompagnateur, guide, animateur,... autant de qualificatifs pour désigner un métier en mutation. La rencontre des TIC et de la pédagogie laisse entrevoir des bouleversements importants sur les organismes et les métiers de la formation. L'individualisation des parcours avec l'utilisation de ressources diverses, et plus particulièrement en Formation Ouverte et A Distance (FOAD), interroge voire inquiète.

Les formateurs s'interrogent, parfois avec crainte, sur l'avenir de leur métier et leurs capacités à s'adapter. Les évolutions bousculent leur rôle traditionnel. Ils doivent d'adapter aux outils techniques et s'interrogent sur les implications pédagogiques. Dans leur grande majorité, les formateurs aiment la proximité, la relation directe et le contact avec le groupe apprenant. Une certaine forme de relation privilégiée peut s'établir entre le formateur détenteur du savoir et les apprenants.

Cependant, l'utilisation des Techniques de l'Information et de la Communication (TIC) et plus particulièrement avec la FOAD, apporte grâce à la distance établie entre le formateur et l'apprenant, une autre dimension. Pour les formateurs qui explorent ces nouveaux domaines, il s'agit d'un moyen de revisiter les outils pédagogiques à leur disposition, ce qui peut conduire à innover, à créer de nouveaux outils pédagogiques aussitôt investis par les apprenants. Ces démarches amènent à regarder de plus prés la façon dont les apprenants apprennent, ce sur quoi ils butent, hésitent,... Cela amène à prendre du recul à s'interroger sur ses pratiques. Il faut dépasser la relation habituelle qui se crée au sein de la classe et le sentiment de perdre dans le même temps sa légitimité propre.

En sortant de sa classe c'est une ouverture à l'acte de formation et à l'environnement externe qui s'opère. L'obligation de se réinterroger par rapport à l'individualisation, la granularisation, le suivi de l'apprenant, à son rôle dans l'établissement. Le nouveau rapport aux prescripteurs qui s'installe agit comme accélérateur du changement et revalorise la profession. Ces différentes méthodes pédagogiques existent déjà. C'est une réorganisation de son savoir et de sa pratique qu'il convient d'opérer avec un recours plus important à l'autoformation.

Mais le réel enjeu quant à l'utilisation de ces nouveaux outils de travail est ailleurs. Quelque soit le nom donné au formateur, quel est son statut ? Car en fonction de son statut, la question de la rémunération est sous-jacente. Lorsque les décisions sont avant tout des volontés politiques et économiques imposées, les formateurs sont en droit de s'interroger et d'hésiter avant de se lancer dans l'aventure aussi intéressante soit elle.

C'est aujourd'hui deux conceptions de la formation qui s'affrontent dans la représentation de la FOAD et qui détermineront ce statut. La première tient du passage à une activité artisanale à une activité industrielle. Ce qui est sous-tendu dans cette idée c'est la sectorisation des actes : concepteur de ressources coupées pour les apprenants, tuteurs qui ne font pas les évaluations, responsables techniques qui ne s'occupent que de technique,....

La seconde se veut un passage du quantitatif au qualitatif. Le formateur devient acteur plus à l'écoute de l'établissement de formation et de son environnement. Il se soucie de la conception des ressources, du suivi des apprenants, de la vie du centre, des nouvelles orientations extérieures, de l'analyse des demandes,...

C'est donc un rôle très important qui incombe aux systèmes de formation, de la sensibilisation au développement de la FOAD de leurs différents acteurs et décideurs. Ce rôle ne peut être confié aux seuls formateurs. C'est une orientation assumée et motivée qui aidera les formateurs à se positionner par rapport à la FOAD en matière de reconnaissance sociale et salariale plus que les choix des modalités technologiques.

samedi 12 avril 2008

La force de l'exemple

Nous le savons depuis toujours mais dans la réalité on nous explique que ce n'est pas possible. Je parle de ces décisions, réelles et concrètes que peut prendre un homme ou un parti politique pour ancrer son action dans le concret.

Nous savons, en tant que militant socialiste, que tout le monde souhaite voir des jeunes, des femmes, des noirs, des handicapées, des salariés au Parti Socialiste. L'égalité des chances fait partie de nos chevaux de bataille. La preuve par le congrès où un certain nombre de faux jeunes premiers vont occuper les feux de la rampe. Mais aucun d'eux n'est émancipé de son leader, Claude Bartolone, Julien Dray, Jean Christophe Cambadélis et tous les autres, ne parle pas vraiment en leur nom. Il sont déjà suspects avant d'avoir commencé.

En attendant que notre premier secrétaire soit désigné parce qu'il incarne un espoir, parce qu'il est rassembleur, parce qu'il saura amener de l'innovation et parce qu'il a un projet de société ancré dans la solidarité entre les personnes et les territoires, je souhaite féliciter José Luiz Zapatero pour son audace. Il a inscrit dans son programme "La croissance économique avec d'avantage d'innovations", "l'affrontement du changement climatique" et "l'égalité hommes femmes" et surtout son équipe gouvernementale comporte plus de femmes que d'hommes.

Nous avons besoin de nous ouvrir, de voir ce qui se fait mais surtout nous avons le devoir de ne pas nous laisser enfermer dans le conservatisme et l'immobilisme.

jeudi 10 avril 2008

Les pommes de la discorde...

A la lecture de ce titre vous vous attendez à ce que je rentre enfin dans la valse qui vient de commencer. Vous vous demandez qui sera l'objet de mes piques et qui aura mes faveurs. Vous vous dites que j'ai finit par céder à mon tour à la tentation de personnaliser les problèmes de fonctionnement d'un parti politique.

Mais c'est vrai que la situation est grave. Pendant combien de temps pourrons nous rester dans cette situation. Et ce n'est pas moi qui le dit, je ne fais que reprendre les paroles des fondateurs du parti : il y a urgence à reconstruire une grande force de la droite et du centre. Puisque c'est Alain Juppé qui le dit et dans le Figaro, vous n'allez pas me taxer de parti pris, même Raffarin le dit : l'UMP est trop à droite.

La droite en proie à la débâcle, Nathalie Kosciusko-Morizet vient d'en faire les frais, le malade n'est pas encore mort. Il bouge encore le bougre. Christian Estrosi continue de planter les banderilles mais l'épée est déjà sous la cape. Le taureau Devedjian n'a qu'à bien se tenir. Lui qui veut recomposer l'équipe dirigeante de l'UMP pourrait voir ses vœux réalisés plus vite qu'il ne le pense.


Et je ne vous parle pas des épisodes Rachida Dati et Rama Yade se serait de l'acharnement thérapeutique. Je suis comme vous, je m'interroge sur l'objectif poursuivi par la suppression du financement des billets de train pour les familles nombreuses et j'ai revendu mes RTT pour pouvoir acheter des pâtes.

dimanche 6 avril 2008

Les contributions pour le Congrés

J'ai pris le temps de lire un petit peu sur le sujet avant d'écrire un article sur ce qui va rythmer notre vie politique interne jusqu'au mois de novembre. Un débat dont les répercussions sont d'autant plus importantes qu'il s'agit de la ligne que suivra le Parti Socialiste pour les prochaines années et son entrée dans le XXIème siècle. Voyons donc quelle est la situation actuelle et ses conséquences sur les attentes des militants et des citoyens français.

L'absence de lignes claires permet la profusion de candidature, alors que certains veulent réduire le débat à un pour ou contre Ségolène Royal, d'une certaine façon dans la suite de l'élection présidentielle, c'est une première question de fond qui est posée : le candidat au poste de 1er secrétaire en 2008 doit il se positionner comme candidat à l'élection de 2012 ?
On comprend mieux les volontés de personnaliser le débat car certains camarades n'ont pas encore écarté définitivement la possibilité qu'ils puissent revenir pour porter nos couleurs à la présidentielle mais ils se trouvent actuellement en difficulté pour incarner cette ambition. Le véritable constat, peut être le seul que je partage avec Lionel Jospin dans son livre sur la présidentielle de 2007, c'est que nous n'avons pas travaillé, que nous n'avons pas une capacité à assumer le pouvoir sur une orientation nationale et internationale réellement novatrice et capable de représenter une alternative crédible.

Ségolène Royal propose de préparer une contribution selon la méthode qu'elle a initié aux présidentielles, par le mode participatif. Je ne vais pas lui reprocher d'être fidèle à ses idées, ni sa méthode. Je me suis amusé à voir combien les détracteurs de la candidate perdante en 2007 ont utilisé la méthode durant les élections municipales. Il est intéressant de voir que d'autres, toujours par soucis de cohérence dans leurs engagements ont même décliné le principe en réunions d'appartement comme nous l'avons fait à Lannemezan.
Quelles réactions à cette démarche : Ségolène Royal ose proposer des choses ! Quel toupet, elle n'attend pas ses détracteurs. Vraiment quelqu'un qui souhaite de l'innovation, de l'action et du travail n'a pas sa place au Parti Socialiste. Ceux là n'entendent ils pas la même chose que moi de la part des militants : nous voulons débattre, comparer, amender, bref se mettre en action. Et dans la rue que nous dit on ? On nous demande pendant combien de temps nous allons accepter de laisser l'UMP et Nicolas Sarkozy détruire le service public, vendre la France en morceaux selon des intérêts partisans et déroutants.

Alors vous attendez maintenant que je vous annonce mon positionnement. Je ne peux pas avoir écrit tout cela sans avoir à mon tour des ambitions personnelles. Je reste fidèle à mes positions des deux dernières années, j'ai toujours été volontaire pour participer aux débats, je crois à l'intérêt d'un débat interne à la condition qu'il soit respectueux et qu'il permette l'émergence de propositions. Je crois surtout qu'il s'agit d'une occasion pour nous tous, militants, de prendre désormais nos responsabilités : accepterons nous une nouvelle synthèse molle ou aurons nous le courage de nos espérances ?
Dans ce contexte ceux qui ne proposeront que des alliances conservatrices de circonstances n'auront pas mes faveurs et je continuerais à les interpeller sur leurs contradictions. Ceux qui ouvriront leurs portes au débat, qui accepteront la confrontation pour l'élaboration de vraies stratégies mériteront d'être écoutés pour ensuite les suivre. Il nous faut des rassembleurs certes mais je ne veux pas que le Parti Socialiste offre le spectacle de rassembleurs d'intérêts personnels mais bien un engagement à porter une vision commune des orientations futures et à faire respecter les règles qui sont les nôtres.

L'heure n'est plus aux leçons données sous couvert d'une expérience dont on connait aujourd'hui les résultats. Il s'agit d'assumer clairement son positionnement au sein du Parti Socialiste, qui peut mener jusqu'au départ vers d'autres familles politiques ou la recomposition complète de l'ensemble de la gauche.

samedi 5 avril 2008

A tous les menteurs, les jaloux et les aigris

Ce matin sera celui d'une sainte colère. Cela faisait longtemps que je ne mettais pas énerver, cela faisait longtemps que je n'avais pas été navré pour ce monde, pour notre pays, pour nous même. La cause de ma réaction matinale je la dois aux nouvelles venues d'un petit village que je porte dans mon coeur mais qui n'est pas différent de tous ces petits villages qui forme notre monde rural.

Les élections municipales ne sont pas politiques, surtout dans les petits villages. On choisi l'homme, la femme, celui ou celle qui défendra notre territoire et fera que l'argent de nos impôts sera bien utilisé. Alors on raye, on brocarde, on rajoute sur la liste. Ah les dépouillements des petits villages quel spectacle !

Et puis vient le temps des résultats de la mise en place du conseil municipal et l'humain reprend le dessus. Oubliant la démocratie, la majorité des voix, l'expression du peuple arrive le temps des aigris, des jaloux et des mensonges. C'est terrible ce qui peut être fait par ces individus. Alors quand l'animalité prend le dessus tous les coups sont permis.

Un jour il faudra de nouveau voter et l'on cherchera les candidats, ne comprenant pas que personne ne se représente. On passera à la télévision comme une réserve de mohicans où personne n'a voulu prendre ses responsabilités mais où tout le monde a souhaité que ce ne soit pas l'autre.

Alors j'adresse toutes mes félicitations et tout mon soutien aux élus de ces villages. Ce que vous faîtes est utile, nécessaire et complexe. Je vous félicite parce que la démocratie participative vous la vivez tous les jours et pas toujours de façon cordiale. Vous êtes dans la vie, dans le coeur du monde rural et vous méritez plus que notre respect.

mardi 1 avril 2008

Troubadour Sarkophile

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je ne supporte plus Eric Zemmour. Ce garçon semble intelligent, cultivé mais je vois son raisonnement se fermer de plus en plus. Il est le nouvel héraut du mari de Carla Bruni.

Je ne comprend pas sa présence dans des émissions grand public, chargé surement de faire de la politique "Leadel", c'est pas cher, pas difficile à comprendre, c'est pas trop bien emballé, pas de raisonnement trop poussé et c'est efficace : Annonciateur de la mort de la gauche, il vénère le libéralisme économique à tout craint.

Sa position sur l'éducation des enfants m'avait déplu, choqué et énervé. Il n'aime pas les parents modernes, surtout pas les pères qui s'occupent de leurs enfants. Pourquoi avons nous donné le droit de vote aux femmes monsieur Zemmour ?

Il se prétend défenseur des petits et des faibles mais il aime les puissants, il est pour le retour de la peine de mort et je pense qu'il ne faudrait pas le pousser beaucoup pour qu'il défende le retour des travaux forcés. Bref, méfiez vous de ce personnage et de ses écrits.

kainto.yetto@gmail.com