mercredi 23 décembre 2015

Pour la fin des gestionnaires

Le résultat des élections espagnoles apportent de nouvelles questions à notre situation politique française mais personne ne semble vouloir les aborder. Mais plus que cela c'est de la situation politique européenne qu'il faudrait se préoccuper.

Alors que certains se rêvent déjà en Obama de Tulles ou Bush de Neuilly, il est peut être temps de se demander pourquoi l'alternative au bipartisme c'est exprimé avec Podemos et Cuidadanos en Espagne alors qu'elle s'est exprimé au travers du Front National en France ?

L'UMP a déjà devancé la tentation outre atlantique en prenant le nom des Républicains. Le PS est en train de finir le travail et tenter d'imposer le titre de Démocrates comme nouveau terme de l'opposition à la droite. Véritablement nos apprentis politiques débordent d'imagination et l'on voit bien que toutes ces années où ils ont monopolisé le pouvoir a servi à produire... la photocopie de l'organisation des Etats Unis.

Les Etats Unis ont banni la représentation du socialisme et du communisme pour proposer un choix qui varie de Centre droit à Extrême Droite. C'est leur histoire et leurs choix. Ce n'est pas la nôtre ! Pour ma part un système qui aboutit à un match Hilary Clinton vs Donald Trump ne me parait pas porteur de développement et de grandeur.

La volonté à peine voilée de nos dirigeants actuels d'aller vers un bi-partisme Démocrates vs Républicains est une intention vide d'ambitions et de valeurs. La réponse consciente ou inconsciente des peuples européens par le choix d'une alternative, voilà le changement le plus intéressant que nous avons à vivre pour les prochaines années.

Alors que tout le monde pensait que nous allions vers une grande fédération européenne où Petits-Républicains pensaient affronter des Bébés-Démocrates, la relation des différentes élections en Europe apporte un éclairage différent. Comment la classe dirigeante va réagir ? Quels choix va faire le peuple ?

samedi 12 décembre 2015

Régionales 2015 : Une semaine sous tension émotionelle

Lors du dépouillement du premier tour, la réalité pris forme. La montée de la proportion de vote pour le Front National venait de faire sauter un verrou. La pauvreté des contenus des sites internet, l'absence de tracts et de rencontres, les attentats, les migrants tout le monde a trouvé une explication à cette situation. 

Personne ne s'est réellement posé pour réfléchir et analyser, il fallait préparer les listes, élaborer une stratégie, une ligne de communication et surtout trouver un bouc émissaire. Aucun changement dans les appareils des deux grands partis encore en lice, aucune modification dans l'ordre des listes. Accuser l'autre, nier l'évidence, contester la réalité. Voilà le bal des égos en marche, la dictature de l'émotion en avant.

Les élus sont le miroir de leurs électeurs. Il faudra bien que chacun fasse son examen de conscience politique pour choisir si c'est ce genre de représentants que nous voulons. Mais si ce n'est pas ce genre de représentants alors il faudra renverser des tables et remettre des fonctionnements en cause.

Le premier choix que nous a posé cette semaine c'est celui de choisir entre la raison et l'émotion. Pour la raison il fallait éteindre tous les écrans, se tenir loin des débats incessants et inutiles. Il faut prendre du temps et en tirer toutes les conclusions. Pas chez les autres, mais chez nous !