mercredi 7 janvier 2009

Message de Pierre Forgues sur le Travail du dimanche

Madame, Monsieur,

Vous m'avez fait part de votre opposition au travail du dimanche et je vous en remercie.

Tout comme vous, j'estime que « le repos dominical, au-delà du temps de repos, juste et nécessaire, est un élément fondamental de la vie familiale, sportive, culturelle, associative, spirituelle. Il permet également de préserver les marchés traditionnels et le commerce de proximité qui seront écrasés par l'ouverture des grandes surfaces le dimanche ».

La proposition de loi du député UMP Richard Mallié, qui a reçu le soutien de Nicolas Sarkozy et du gouvernement, et qui autorise le travail du dimanche dans certaines zones commerciales et sous certaines conditions, devait être examinée par l'Assemblée nationale en décembre. Le texte était loin de faire l’unanimité même au sein de la majorité et après un débat houleux de seulement 2 heures qui s'est déroulé le 17 décembre à l’Assemblée nationale, son examen a été reporté en janvier.

Nous apprenons aujourd'hui que les discussions qui devaient reprendre le 15 janvier sont reportées sine die. Elles n’apparaissent plus à l’ordre du jour de l’Assemblée, fixé par le gouvernement jusqu’au 25 janvier. Le texte ne devrait donc pas être examiné avant fin janvier.

Ce recul gouvernemental n'est probablement et malheureusement que provisoire : nous nous devons de rester vigilants et mobilisés. Lorsque ce texte reviendra en discussion à l'assemblée, le Groupe Socialiste auquel j'appartiens, mènera la bataille contre ce choix de société très néfaste pour son organisation sociale et humaine, avec toutes les armes dont il dispose et notamment le dépôt d'amendements et la participation active aux débats.

Néanmoins, compte tenu des majorités au parlement, il est à craindre que les amendements qui pourraient être déposés par le Groupe Socialiste ne trouvent pas une issue favorable et que ce projet de loi soit voté.

Cependant, j'espère que les débats qui auront lieu pourront convaincre définitivement les députés de la majorité encore réticents à ne pas suivre la discipline de leur groupe.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l'expression des mes sentiments dévoués.

Pierre Forgues
Député des Hautes Pyrénées

Vous aussi signez la pétition contre le projet de loi sur le site :

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