lundi 22 juin 2009

Premières impressions suite au discours de Versailles

Il faudra prendre le temps de réécouter et disséquer le discours de Nicolas Sarkozy à Versailles. Il faudra surtout juger les résultats de ces engagements pris devant la large représentation du peuple français.

Nicolas Sarkozy a choisi de frapper là où cela fait mal. Dans un précédent article je l'avais assimilé à un chef de bande de rue. Toujours prêt à provoquer la bagarre puisqu'il ne se déplace jamais sans sa bande. C'est bien ce comportement qui le caractérise le mieux. N'étant pas sûr de gagner un combat dans les règles il frappe vite et fort. Face à des adversaires affaiblis cela est redoutable.

Nicolas Sarkozy a tenté de distancer définitivement le Parti Socialiste en lui reprenant ses idées et ses méthodes. Tout ce qu'il avait lui même railler il l'applique. La dette laissée aux générations futures est sans commune mesure.

Nous n'avons plus le temps de tenir les différents débats sur la légitimité d'un tel ou d'un tel à gauche. Nous devons être efficaces, concrets et redoutables. Les élections régionales s'annoncent comme un combat des plus éprouvant que nous aurons à mener. Il faut accélérer l'entrainement pour ceux qui ont commencé comme Besoin de Gauche ou Désirs d'Avenir mais surtout il faut que les autres soit plus lisibles sur leurs positions.

A part de la sueur et des larmes je ne vois pas ce qui pourrait permettre d'être à la hauteur du défi qui nous est lancé.

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