samedi 24 octobre 2020

Conserver les savoirs anciens ?

Les habitudes ont la vie dure. Pour analyser la Part d’enfants allant en seconde générale ou technologique en fonction des sous-groupes de la PCS Ménage de leurs parents, il faut considérer cette entrée comme discriminante.

En 2019, l'INSEE nous apprend que les enfants dont les 2 parents sont cadres sont à plus de 80 % en seconde générale et reste autour des 80 % lorsqu'au moins 1 des parents est Cadre.
Par contre, lorsque vous analyser les orientations des enfants de parents salariés et employés avec ou sans-emploi, la proportion chute en dessous des 40% pour finir à 20% pour des parents sans emploi.

Une information qui n'a pas été reprise dans les médias. Une information dont les chiffres utilisés datent de 2007.

La part de salariés et employés représentait 57,6 % de la population active en 2019, pourtant ils sont sous-representes et sous-consideres.

Le taux de chômage de 2019 était à peine revenu à celui de 2009, pourtant nous étions largement au-dessus des chiffres du début du millénaire. C'est en 1983 que nous sommes passés à plus de 8 % de chômeurs dans la population active. Il est évident que cette augmentation continue du nombre de chômeurs traduit le résultat des choix de modernisation des entreprises et nous donne les éléments pour la suite.

Dans ce contexte, l'avenir que nous construirons dépend des choix fait pour les catégories les moins considérées de notre population.

Face à des choix incertains des responsables nationaux, le choix du terrain n'est-il pas de protéger les savoirs et connaissances des acteurs du terrain ?

2 Intellectuels assis, auront toujours besoin d'un producteur qui bosse !

dimanche 29 mars 2020

Quand le pangolin oblige à repenser les relations humaines

Nous sommes depuis un mois dans la sidération d'une situation qui semblait impossible, une situation de films ou de romans mais une situation que nous pensions irréelle.

Cette situation liée à la pandémie de la COVID-19, ce coronavirus qui s'est installé dans notre environnement et nous a parqué chez nous, elle marque la bascule entre ce qui était et ce qui sera. La loi fondamentale des causes et conséquences nous encourage à penser les choses de cette façon. Car cette pandémie fait suite à différentes alertes précédentes. Si elle n'est pas entendue, la prochaine vague sera fatale.

Nous avons appris beaucoup sur nos relations sociales actuelles. Nous savons désormais pourquoi les SS n'ont pas eu de mal à trouver des collabos. Nous avons appris à quel point la connaissance est fragile face aux idéologies. Nous savons désormais que la conscience collective est assez faible et que la confiance dans le système se mesure en rouleau de PQ.

Nous avons eu le renversement de l'ensemble de nos croyances sur qui était le maillon le plus faible dans notre société. Ce n'était pas le/la caissièr-e des supermarchés, ce n'était pas l'infirmier-e et l'aide soignant-e, ni le ripper. Le maillon faible est constitué des plus hautes personnalités de l'aristocratie stato-financière de ce pays.

La loi des causes et conséquences nous permet aussi de comprendre que c'est l'augmentation des produits bas de gamme, l'enrichissement sur les marchés secondaires sont les responsables de la possibilité de cette pandémie. Cette même loi qui nous remet en tant qu'acteur et consommateur dans la responsabilité de nos choix et de nos actes.

mercredi 4 mars 2020

La mécanique des Municipales


Les élus municipaux actuels qui vont se représenter aux prochaines élections auront ce qui est communément appeler : la prime au sortant.

Cette position qui pourrait sembler favorable demande d’assumer un bilan dont sont exonérés les nouveaux et de redonner une impulsion à un projet qui peut sembler dépassé, tout du moins essoufflé.

Dans tous les cas il convient de ne pas démarrer la campagne trop tôt et d’attendre au maximum que les autres candidats se déclarent. Ils seront obligés de donner les angles d’attaque sur lesquels ils comptent faire campagne. Ainsi la question du bilan se trouve éclairé par les critiques constructives ou fallacieuses des opposants.

Au niveau des candidats sortants l’erreur consiste souvent à considérer que le citoyen valide le bilan, qu’il est satisfait de la situation et ne demandera qu’une continuité. Il convient de traiter son élection comme toutes les autres élections à savoir que le seul résultat qui vaille est celui à l’issue du premier tour.

En effet, les résultats du premier tour traduisent une dynamique et c’est sur cette dynamique que se construira la victoire avec les alliances du second tour et les réserves potentielles de mobilisation. Un candidat sortant qui n’a pas créée de dynamique nouvelle se retrouvera systématiquement en situation délicate à l’issue du premier tour.  Il est possible peut d’être premier en terme de nombre de voix et pour autant être battu à l’issue du second tour.

Toutefois, il conviendra que les opposants ne forment pas une alliance avec comme seule motivation le pouvoir et la prise de la municipalité ce qui redonnera au sortant l’image d’un homme attaqué ce qui n’est pas habituellement accepté par les électeurs.

Rester serein et le plus objectif possible durant la campagne est une véritable force, celui qui sait écouter peut ainsi provoquer bien des surprises.

jeudi 26 septembre 2019

Une question de posture ?


La question actuelle de la posture des élus transcende l’ensemble de la société et le mouvement des gilets jaunes  nous amène à nous poser la question légitime du rôle de chacun.

L'élu municipal se trouve en grande proximité des différentes réalités perçues par ses concitoyens, régulièrement confronté à des injonctions paradoxales : chacun a le sentiment d’être plus légitime que le voisin et détenteur d’une part de vérité plus forte que le voisin.

C’est au niveau municipal que la maxime : penser global, agir local est la plus pertinente. Sur ces questions là, je voudrais oser porter l’ensemble des débats actuels sur quelques questions :
  • Quelle est la position de votre élu municipal sur l'emploi du territoire ?
  • Quelle est la position de votre élu sur les enjeux écologiques,  pas de façon générale mais à la fois dans une pensée globale au niveau planétaire et très concrètement dans une pensée locale au niveau du territoire ?
  • Quelle est la position de votre élu sur l’ensemble des relations internationales actuelles dans sa démarche internationale et très concrètement du point de vue local ?

Cette posture exigeante, inconsciemment souhaitée par l’ensemble des administrés, sommes-nous capables de tenir le débat correspondant ?
Sommes-nous réellement prêts à nous poser des questions qui nous dépassent et à revenir dans notre quotidien pour savoir quelle est la première marche que nous allons franchir ensemble ?

La solidité d'une chaine n'excède pas celle de son maillon le plus faible. 
Sommes-nous aujourd’hui dans une volonté réelle d’accompagner ce plus faible  ? Sommes-nous dans une volonté de supprimer et d’éradiquer ce que c’est l’enjeu de la relation aux nationalismes, aux régionalismes et à toutes les visions excessives et intégristes qui considèrent qu’elles détiennent la vérité.

Est que les autres n'ont de choix que de se soumettre dans ce sens ?
Les affrontements potentiels de notre société se retrouveront localement et le rôle de nos élus municipaux devient bien celui de l’animateur du vivre ensemble, qui n’est pas responsable de tout mais qui peut et qui doit, à mon sens, régulièrement mettre le plus possible d’acteurs autour de la table.
 

samedi 10 août 2019

Histoire d'une déroute annoncée

Les grandes manœuvres pour les municipales viennent de commencer.
Enfin la partie visible des grandes manœuvres. Premières actions, premiers courriers. La date de l'échéance 2020 n'étant pas encore définie, il est normal de voir des oppositions prendre place et des candidats sortants débuter les inaugurations et bilans de leurs réalisations.

En septembre 2019, la grande partie des acteurs sera connue et pour les vœux 2020, nous aurons les validations des uns et des autres.

Débuter en 2018 pour une démarche participative est une stratégie normale et sensée. Le participatif, le vrai, prend du temps, mais il ancre dans le réel les démarches. Si vous voulez faire du vernis participatif alors donnez rendez-vous sur des parkings et des places à des heures définies et limitées est bien suffisant pour 2019.

L'attente des personnes est grande comme le montre les analyses et débats actuels. Prendre le temps d'échanger, d'écouter pour ensuite analyser et proposer est une démarche qui semble tomber sous le sens. Convaincre et faire adhérer le plus grand nombre en créant des dynamiques locales créatrices, quel beau projet.

Mais nous n'avons pas cela. Nous allons avoir des explications pour comprendre notre quotidien de la bonne façon. Nous sommes naturellement idiots, il faut plus de pédagogie. Il faut nous éduquer à penser correctement. Les alliances contre nature vont être la règle sur le prétexte d'un pseudo barrage aux idées nauséabondes de l'extrême droite.

Le résultat m'inquiète de plus en plus. A force de faire de la place à l'exclusion et à la haine, nous nous construisons des villes de peur. Vivre ensemble est un effort permanent, une négociation permanente. Quand des alliances sont impossibles sur la base des égos et pas des idées cela ne laisse rien de bon à venir.

dimanche 9 décembre 2018

Cet OPNI qui porte un gilet jaune

Ce monde demande de la lenteur ce monde demande que nous prenions le temps. C'est exactement ce que l'on ne nous donne pas. C'est exactement le contraire qui est offert. Par la vitesse, par l'augmentation des informations, des nouvelles démo, il nous est volé la réflexion

Nous pensons détenir la capacité  de notre libre arbitre. Celui-ci ne peut être donné que par le temps du Travail Personnel et de l'engagement. 

Mon engagement a été vidé de tout son sens par les mots qu'ils ont employé. Par ceux qui nous ont mobilisé à leurs seules fins personnelles

Nous avons une obligation désormais celle de l'engagement réel. Un engagement qui nous amène à accepter pour nous-mêmes les causes et les conséquences. 

Cela demande de l'écoute, de l'échange, de la Controverse, cela demande de la réflexion cela demande du temps.

Pendant ce temps de réflexion, les Gilets Jaunes prennent la rue, prennent la communication. Ils défilent, occupent les rond-points. Mais quel sens à tout cela, quelle issue à cette démarche ?

vendredi 18 août 2017

La chute du Parti Socialiste peut elle s'arrêter ?

Les nouvelles se suivent de façon régulière depuis les résultats des Présidentielles Françaises de 2017 et la déroute des Législatives qui les ont suivi. Les Sénatoriales de 2017 sont-elles le coût de grâce d'une organisation qui n'en finit pas de disparaître ?

Les appels à l'unité, au travail et au changement au sein du Parti Socialiste sont nombreux depuis 2012. (Choisir entre Peur et Humiliation ? - Mai 2011) L'élection de François HOLLANDE n'allait pas changer les choses, il suffit d'avoir suivi son action au sein du Parti Socialiste pour s'inquiéter de ce qu'il pouvait faire en qualité de Président de la République.
Mais ce n'est pas le résultat d'un seul homme. Cet homme est la partie émergée de la gestion du Parti Socialiste depuis les années 2000. L'ensemble des personnes dirigeantes du Parti Socialiste qui ont souscrit aux différentes synthèses pour maintenir leurs potentats locaux sont les acteurs de la chute du Parti Socialiste et de l'affaiblissement de la gauche et d'un idéal socialiste. (La Responsabilité Militante - Décembre 2010) 

Le choix de Jean Christophe Cambadélis nous a permis de comprendre rapidement qu'aucun de ces appels à l'unité et surtout au travail et au changement n'avaient été entendus. Les responsables du Parti Socialiste ont choisi la Peur et l'Humiliation, ils ont fait des choix personnels alors que les temps appelés des choix collectifs. Le gaspillage financier de l'organisation des Primaires de la Belle Alliance est l'illustration de cet aveuglement et de cette surdité généralisés.

L'illustration du manque de travail se lit par le résultat des candidats du Parti Socialistes aux Législatives. Les hésitations de certains entre convictions et opportunisme En Marche se sont bien ressenties durant les meetings.

Avez vous observé l'importance de la dynamique sur la force des ancrages locaux ? Avez vous senti le décalage et l'absence de prise des candidats "traditionnels" sur ce qui se passait ?

La dernière plaisanterie en date est la proposition par une décision collégiale d'un programme pour la fin d'année 2018. Ce travail est fait sans prendre le temps de consulter les militants. Ce projet est condamné à sa naissance par manque de contenus et par absence de symbolique forte : aucune démission des responsables de fédération. Les mêmes qui siègent de fait au Conseil National du Parti Socialiste. Ceux là même qui ont pris les décisions de ces dernières années et qui bloqueront de façon systématique toute opportunité nouvelle.

vendredi 11 août 2017

Quelles décisions pour quel avenir ?

Les occasions de faire un billet à chaud n'ont pas manqué. Entre énervement, écœurement ou coup de gueule, les sujets n'ont pas manqué :
  • L'élection de TRUMP aux Etats Unis,
  • La position de l'Europe sur l'accueil des migrants,
  • Les attentats de fondamentalistes islamistes
  • La désespérante campagne des présidentielles 2017 et j'en oublie.

J'ai quitté le Parti Socialiste en 2012. Je ne renie aucun de mes engagements et je reste ancré dans une vision solidaire, intellectuelle et humaniste du monde. Je conserve cette conviction que nous pouvons aller vers un dépassement de nous mêmes et construire une société meilleure pour l'avenir de nos enfants.

De cette période, je garde la sincérité et les connaissances partagées avec les militants. J'ai reçu de véritables leçons d'humanité et d'humanismes par des hommes et des femmes que je respecte profondément. Je garde aussi les manipulations et les arrangements entre amis des responsables locaux et autres responsables ayant des responsabilités au sein du Parti Socialiste ou au sein d'autres partis.

Il nous reste désormais à prendre des décisions pour la suite de nos vies et sur l'avenir que nous construisons. Cela passera par des débats houleux et des décisions importantes et clivantes mais il n'y a plus de places pour des synthèses opportunistes et sans corps.

dimanche 9 juillet 2017

Préparer l'avenir commence maintenant

Les vacances ont commencé pour les enfants. Elles approchent pour les salariés et elles sont le signe d'une longue attente pour ceux qui n'ont pas de travail. J'allais écrire pour ceux qui ne possèdent pas de travail, mais les postes n'appartiennent pas aux personnes. Ils n'appartiennent pas non plus aux dirigeants, les postes appartiennent à des choix.

Définition du Larousse pour CHOISIR :

Faire des comparaisons entre plusieurs choses, exercer son jugement, user de son goût, etc., pour prendre, adopter quelque chose de préférence à quelque chose d'autre

Les choix sont issus de processus conscients ou inconscients. Ils traduisent une intention, une orientation et permettent une impulsion. L'ensemble de ce processus essentiel et complexe est essentiel à nos vies. Dans quel état est notre société : Taper choisir sur Youtube et sur Dailymotion, sur Google ou sur Qwant et vous aurez la réponse.

Vous aurez la liste des priorités en terme de choix. L'ensemble de l'état de notre monde est issue d'une succession de choix individuels. L'ensemble de ces choix individuels peut être exploités, orientés, manipulés mais ce ne sont que nos propres choix. Pour préparer l'avenir nous devons avoir un vision la plus réaliste possible de notre monde. Cette vision ne peut se construire que par le débat et l'échange.

Tout d'abord regardons quelles sont nos lectures : CLASSEMENT PRESSE MAGAZINE 2016
Si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi la presse sur les programmes TV prend autant de place en 2016, je suis preneur. Cela contredit les analyses sur la place de l'ordinateur et des différents autres écrans. Bien sûr, l'internationale Bobo, sera heureuse de voir ainsi le bon classement de TELERAMA... derrière FEMME ACTUELLE.

Quels sont les points qui méritent débat actuellement :
  • La nourriture : Sa production, sa consommation et ses enjeux
  • L'eau : Sa production, sa consommation et ses enjeux
  • La santé : Les moyens de la maintenir, les attentions à nous mêmes
  • L'énergie : Sa production, sa consommation et ses enjeux
  • Les relations de notre société : Le logement, la sexualité, le travail
  • La spiritualité : La part de partage de nos croyances, la place que nous consacrons à notre spiritualité
Voilà les priorités qui doivent être planifiées et organisées sur des périodes longues. Ces priorités doivent ainsi être débattues de façon publique et collective. En attendant personne ne nous empêche de nous mettre en réflexion et en action. L'accès actuel aux informations est facilité, il nous appartient de choisir ce que nous faisons aujourd'hui de notre avenir.

mardi 25 octobre 2016

Petit message personnel à mes lecteurs

L'objet de ce blog est le partage avec la toile d'une pensée, d'une réflexion et d'une perception. Une forme de bouteille à la mer jetée depuis la fenêtre de mon ordinateur dans l'océan d'Internet. Le blog a débuté avant mon engagement concret dans une démarche politique. Il perdure après ma sortie de cet engagement au sein d'un parti. 

Ce blog constitue ma démarche politique propre partagée avec ceux que je rencontre et côtoie. Tout est politique, tout acte posé ou non, toute parole donnée ou non, constituent des actes et des paroles qui témoignent de la façon dont nous vivons avec les autres.

Je sais que ce blog est lu par des amis. Des amis réels et sincères et des amis qui surveillent de loin cette expérience, veillant que cette bouteille à la mer n'atteigne pas d'autres côtes. En tout cas certains d'entre vous ont déposé des messages et des commentaires et je vous en remercie, cela me permet de vivre le débat et me pousse à continuer.

Je continue aussi car je viens de faire le point des articles les plus régulièrement consultés, ces articles sont régulièrement lus et j'aimerais avoir vos retours sur chacun d'eux :

lundi 17 octobre 2016

La crainte de tous les partis politiques : Une inscription massive sur les listes électorales

L'actualité nous fait oublié l'essentiel et veut nous entrainer dans une course sans fin. Nous suivons quelque fois, nous réfléchissons de temps en temps et nous nous demandons quoi faire très souvent. Alors que l'actualité se perd dans les petites phrases et que les médias tentent de nous rendre attentifs à une élection présidentielle pleine d'enjeux mais qui ne passionne personne.

Il existe une action concrète qui pourrait effrayer les hommes politiques actuels et rebattre l'ensemble des cartes : une inscription massive sur les listes électorales de l'ensemble des votants, suivie d'une mise à jour des coordonnées des votants. Cette simple démarche modifierait les lignes en envoyant le signal que nous avons tous l'intention de gérer la cité.

La fameuse phrase d'Abraham LINCOLN nous fait chaud au cœur mais avons nous compris la portée de la sentence : " Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple" ? En se désintéressant de la question politique, en considérant que la politique se fait ailleurs, loin de nous, nous acceptons que d'autres prennent des décisions pour nous. Cela se maintient jusqu'au moment où le sentiment d'exclusion est si fort qu'il engendre la violence.

Pourquoi l'inscription sur les listes perturberaient les femmes et les hommes politiques ?
  • Plus l'effectif d'inscrits est faible, plus il est facile d'influencer le vote. En allant tous sur les listes électorales nous perturbons les projections locales. Et comme les politiques locaux ne parlent pas aux personnes non inscrites, ils ne nous connaissent pas.
  • Les résultats des précédentes élections sont utilisées par tous les politiques et leurs équipes pour organiser le travail par village ou par quartier. Cela peut influencer les travaux dans le village ou dans le quartier car un territoire qui vote beaucoup pour vous doit être bien traité. En nous inscrivant massivement sur les listes électorales nous les obligeons à se préoccupper de nous
  • Pour les politiques, les votants ont des intentions. Une inscription massive sera automatiquement transformée en intention. Elle ne peut pas venir du citoyen, elle viendra forcément d'une manipulation collective. Que 10 jeunes aillent s'inscrire ensemble et on cherchera qui dans le quartier les a manipulé et qui les pilotent.
Voilà quelques raisons d'aller vous inscrire sur les listes électorales. Si vous voulez modifier le monde, vous pouvez le faire. Cela commence aujourd'hui

Un député qui fait ce qu'il dit - L'action de L GRANDGUILLAUME fait du bien

Je vous propose de revoir l'entretien de Laurent GRANDGUILLAUME sur France 3 Bourgogne. A chaque fois q'un homme politique fait des choses en cohérence avec lui-même cela mérite d'être souligné.

Bien sûr j'ai déjà écrit ces mots pour parler de l'action d'Arnaud MONTEBOURG et un jour il est venu nous expliqué qu'il allait cumuler Conseil Départemental et Députation. C'est sur le long terme que se mesure l'intégrité d'un homme. Pour Arnaud MONTEBOURG nous savons mais pour Laurent GRANDGUILLAUME nous verrons. En tout cas, la cohérence d'un home doit être saluée à chaque fois que nous la constatons.

Source : FRANCE 3 Bourgogne

En tout cas je vous recommande de bien écouter les questions du journaliste et de regarder ses réactions. Alors que les hommes politiques sont décriés car ils s'accrochent à leur poste, voilà un député que personne ne croît lorsqu'il annonce vouloir aller faire autre chose.

Est ce que ce n'est pas toute notre société qui ne sait plus ce qu'elle veut ? Est ce que les hommes politiques sont seuls responsables de leurs travers ?

lundi 15 février 2016

La responsabilité individuelle dans le collectif

Les mutations sont au cœur des discussions actuelles. Mutations économiques, mutations sociales et mutations politiques sont évoquées, disséquées et commentées. Pourtant le discours pessimiste et fachiste est dominant : la responsabilité de nos malheurs appartient à l'autre : l'étranger, le très pauvre, le très riche, le responsable, le sous fifre, le politique, l'abstentionniste. Dans ce climat il n'y aurait d'issue que la fermeté. Chacun joue avec ces peurs, chacun colporte ses peurs. Alors sommes nous tous responsables ? Sommes nous tous irresponsables ?

Notre responsabilité individuelle nous demande chaque jour de répondre des actes du passé. Nous assumons les responsabilités qui sont les nôtres et la façon dont nous les assumons entraine de nouvelles responsabilités. Ceux qui veulent nous emprisonner dans le passé ou ceux qui veulent laisser l'avenir juger, fuient ainsi leurs responsabilités. En acceptant leurs discours, nous prenons part à la démarche, nous la cautionnant. En ce sens la question de la part de la responsabilité individuelle dans la responsabilité collective se pose.

L'organisation du régime nazi, soviétique ou capitaliste nous a démontré à quel point la démarche collective peut prendre le pas sur la démarche individuelle, à quel point l'organisation sert de rempart à la responsabilité individuelle et d'explications aux actes les plus abjects. Les travaux d'Annah Arendht nous l'on expliqué et pourtant nous faisons comme si cela n'existait pas. Pire, les personnes qui ont lu, qui connaissent ces écrits, font comme se cela n'existait pas.

C'est une démarche si facile qu'elle permet de s'autoriser toutes les formes de haines, contre les juifs, contre les arabes, contre les politiques, contre les femmes, contre les autres. Cette démarche permettrait de dédouaner les attaques individuelles, dans la rue, dans les cours d'école, dans les stades de foot et dans les maisons. 

Lorsque je suis seul à réagir, à prendre une décision différente du collectif, je m'isole et je peux avoir le sentiment de l'inutilité de l'action. Je peux être rejeter, être mis à la marge. Pourtant l'histoire montre que ce ne sont pas ceux qui suivent le troupeau qui font avancer la société. Alors au seuil de sa vie chacun de nous  devra se demander et répondre en lui-même : Ai-je toujours assumé ma responsabilité personnelle et individuelle ?