jeudi 4 décembre 2008

Réponse militante au Congrès de Reims


Situés à la croisée des chemins nous savons aujourd'hui, plus que jamais, que les décisions que nous prendrons aujourd'hui conditionnent notre avenir. Nous avons donc à répondre à ce choix :

– Accepter le déni des conséquences de nos actes du siècle précédent ou se considérer responsable devant nos descendants ?

Le cycle naturel que nous avons enclenché en tant que société civilisée et moderne nous entraîne vers la destruction de la planète et de l'humanité. Nous connaissons beaucoup des problèmes profonds que nous avons à gérer : surpopulation de la planète, épuisement des richesses minérales,gestion de l'énergie et du nucléaire, réchauffement climatique, accès à l'eau potable...

La liste est longue et devrait se complexifier au fur et à mesure que nous allons avancer dans notre compréhension de ces phénomènes. Convenons toutefois que cette liste est déjà suffisamment préoccupante pour exiger de l'action politique autre chose que des postures.

L'engouement actuel autour du développement durable a été l'enjeu des élections précédentes. La concrétisation de ces engagements, la matérialisation de nos aspirations sur le sujet commence à nous montrer l'importance du travail engagé. Lorsque les premières contestations du confort quotidien vont poindre, quelle sera notre réaction ?

– La minimisation des conséquences en utilisant les arguments du déni de conséquences en justifiant que notre technologie et notre imagination viendra à bout de ces problèmes. C'est purement et simplement estimé que nos actes seront assumés par d'autres que nous et que c'est à eux que revient de trouver les solutions. C'est le leg que nous nous apprêtons à assumer des 50
dernières années. Acceptons nous de l'alourdir avant de le transmettre à nos enfants ?

– Le courage politique de l'impopularité et le travail de terrain de pédagogie et d'explication. Cela
revient à considérer que nos décisions ne sont pas pour un bénéfice immédiat et individuel mais pensé dans un contexte collectif et de long terme. Des conséquences sur notre mode de vie quotidienne, notre système économique et nos organisations politiques et sociales.

Si vous pensez qu'il faudra donc confronter les idées, utiliser les compétences à notre disposition pour dessiner les contours des horizons du XXIème siècle alors manifestez vous dès maintenant et rejoignez nous.

Nous répondons ainsi à l'appel du Blog Socialiste 65 pour se rencontrer. Nous proposons de fixer un premier rendrez vous dès le mois de janvier et commencer ce travail d'analyse et de prospective qui doit être collectif. Nous continuons d'avancer !

L'article du Blog Socialiste 65 : La force à construire

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