dimanche 21 juin 2015

L'ami Montebourg est de retour, puis il repart

Dans mon article précédent, je vous expliquais, mes raisons, de ne pas avoir renouveler ma cotisation au Parti Socialiste. Ce sont mes raisons, elles n'ont pas valeur de vérité autrement que pour moi. Il se trouve dans mes discussions et mes rencontres des camarades et des personnes qui les partagent ou les écoutent. Je ne m'attendais pas à ce qu'Arnaud Montebourg fasse partie de ceux là.

La peur de la pauvreté, la réalité d'une perte de revenus, l'absence de perspectives d'emploi sont autant de points qui me font bondir lorsqu'une partie des élus socialistes bourguignons me répondent que cela reviendra avec la reprise économique. Voilà une preuve de l'absence de réflexion, d'anticipation et de volonté sur l'action politique aujourd'hui.
Tout le monde connaît le comparatif entre la carte des votes du Front national et les taux de chômage.
Il s'agit là d'un élément factuel que nous ne pouvons ignorer. Si vous laissez un territoire dans l'errance vous laissez la place aux extrémismes de tout poil. Comme les deux faces d'une même pièce, islamisme et fachisme se nourrissent alors mutuellement. Ils n'ont pas besoin d'être présents, ils ont besoin de suggérer, ils leur suffit d'exploiter nos propres errances personnelles et collectives.
Sur l'ensemble de ces points, je partage les points soulevés par le tribune d'Arnaud Montebourg. Et je me dis que Le Foll fait une nouvelle fois la même erreur de suffisance et de mépris que l'on rencontre dans les organisations départementales et régionales du Parti Socialiste.
Cependant j'ai une certaine connaissance d'Arnaud Montebourg. Il fait partie de ceux qui ont pu m'intéresser, comme d'autres car il paraissait porter un message différent, une réflexion. Et puis je l'ai rencontré à Toulouse, je l'ai écouté nous expliquer pourquoi, lui, devait accepter le cumul des mandats. Pourquoi ceux qui le soutenaient en local devaient accepter de se démettre pour lui permettre d'être ministre. Alors je ne crois pas qu'il porte un aussi grand espoir que cela. Mais je ne demande qu'à me tromper.

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