lundi 7 décembre 2009

Un sommet ? Et quel chemin ?

Le sommet de Copenhague ne changera pas notre monde. Cet espoir qui fait les gros titres de l'ensemble de la presse mondiale est vain. Quelque soit les interprétations nationales et partisanes pour montrer la valeur de leur champion, ce sommet n'est pas le début, dans le meilleur des cas il serait une fin mais il ne sera même pas cela.

Le modèle néo-libéral s'effondre, dans sa chute il n'a pas entrainé la fin de l'idéologie qui le porte. La succession de bulles financières continuera et pour certains les enjeux durables ne sont que spéculations supplémentaires. La fluctuation des prix des céréales est la traduction de ces spéculations et n'est que le sommet de l'iceberg. L'achat de terres cultivables, la main basse sur l"eau par des sociétés privées et des banques.

Le sommet de Copenhague ne mettra pas fin à cette spirale sans fin du modèle néo-libéralisme. La mise en place d'une taxe verte sur les transactions financières ne verra pas le jour à Copenhague. Ce sommet n'a pas de visée sur le prochain millénaire, il n'a même pas l'ambition de voir l'humanité survivre à ce siècle. C'est pour cette raison que je suis aujourd'hui convaincu que les trente millions de chômeurs européens de 2015 n'ont rien à attendre du sommet Copenhague.

Mais nous devons nous rappeler que nous avons une responsabilité envers ces travailleurs. Ils ne l'oublieront pas. La croissance verte, l'égalité hommes-femmes n'ont pas de place dans le système actuel. Ce n'est pas une simple adaptation du système qui est nécessaire. C'est bien plus que cela.



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