samedi 28 avril 2007

Premieres analyses

L’organisation classique des partis politiques depuis le 19ème siècle a entraîné, à chaque refonte, la division interne sur une répartition droite – gauche. Le souci et la nécessité d’unité devient une utopie dés la création d’une entité dont la vocation est le rassemblement. Cette élection montre au travers de l’évolution de la gauche et de la droite deux stratégies pour l’avenir.

Pour la partie gauche de l’hémicycle électoral, le parti socialiste représente la force dominante. Les alliances se nouaient sur sa partie gauche avec le parti communiste et par entraînement sur l’extrême gauche. Les résultats du premier tour obligent à réfléchir sur cette stratégie ancienne qui n’a plus d’efficacité, le parti communiste ne représentant plus une masse électorale suffisante.
Pour la partie droite, l’Union pour la Majorité Présidentielle dominante s’appuyaient sur le parti de centre droit pour obtenir la majorité. Cette manœuvre ne fonctionne pas sans un accord tacite ou préparé des deux camps. L’augmentation de la représentation du parti centriste donnant la tentation de créer sa propre force.

Les points communs de ces situations tiennent dans l’absence de dialogue entre partis de même coté. L’histoire commune des deux grandes forces étant marqué par un rassemblement d’une diaspora de groupes parlementaires et d’un laminage des courants internes. Le résultat est l’absence d’une majorité claire et d’une issue probable.

La grande unité pour la gauche est une volonté affichée. La réalité montre un autre visage. La non communication entre parti et l’absence de place pour les divergences n’est pas une solution. C’est sûrement dans la voie inverse que se trouve la solution.

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