vendredi 18 août 2017

La chute du Parti Socialiste peut elle s'arrêter ?

Les nouvelles se suivent de façon régulière depuis les résultats des Présidentielles Françaises de 2017 et la déroute des Législatives qui les ont suivi. Les Sénatoriales de 2017 sont-elles le coût de grâce d'une organisation qui n'en finit pas de disparaître ?

Les appels à l'unité, au travail et au changement au sein du Parti Socialiste sont nombreux depuis 2012. (Choisir entre Peur et Humiliation ? - Mai 2011) L'élection de François HOLLANDE n'allait pas changer les choses, il suffit d'avoir suivi son action au sein du Parti Socialiste pour s'inquiéter de ce qu'il pouvait faire en qualité de Président de la République.
Mais ce n'est pas le résultat d'un seul homme. Cet homme est la partie émergée de la gestion du Parti Socialiste depuis les années 2000. L'ensemble des personnes dirigeantes du Parti Socialiste qui ont souscrit aux différentes synthèses pour maintenir leurs potentats locaux sont les acteurs de la chute du Parti Socialiste et de l'affaiblissement de la gauche et d'un idéal socialiste. (La Responsabilité Militante - Décembre 2010) 

Le choix de Jean Christophe Cambadélis nous a permis de comprendre rapidement qu'aucun de ces appels à l'unité et surtout au travail et au changement n'avaient été entendus. Les responsables du Parti Socialiste ont choisi la Peur et l'Humiliation, ils ont fait des choix personnels alors que les temps appelés des choix collectifs. Le gaspillage financier de l'organisation des Primaires de la Belle Alliance est l'illustration de cet aveuglement et de cette surdité généralisés.

L'illustration du manque de travail se lit par le résultat des candidats du Parti Socialistes aux Législatives. Les hésitations de certains entre convictions et opportunisme En Marche se sont bien ressenties durant les meetings.

Avez vous observé l'importance de la dynamique sur la force des ancrages locaux ? Avez vous senti le décalage et l'absence de prise des candidats "traditionnels" sur ce qui se passait ?

La dernière plaisanterie en date est la proposition par une décision collégiale d'un programme pour la fin d'année 2018. Ce travail est fait sans prendre le temps de consulter les militants. Ce projet est condamné à sa naissance par manque de contenus et par absence de symbolique forte : aucune démission des responsables de fédération. Les mêmes qui siègent de fait au Conseil National du Parti Socialiste. Ceux là même qui ont pris les décisions de ces dernières années et qui bloqueront de façon systématique toute opportunité nouvelle.

vendredi 11 août 2017

Quelles décisions pour quel avenir ?

Les occasions de faire un billet à chaud n'ont pas manqué. Entre énervement, écœurement ou coup de gueule, les sujets n'ont pas manqué :
  • L'élection de TRUMP aux Etats Unis,
  • La position de l'Europe sur l'accueil des migrants,
  • Les attentats de fondamentalistes islamistes
  • La désespérante campagne des présidentielles 2017 et j'en oublie.

J'ai quitté le Parti Socialiste en 2012. Je ne renie aucun de mes engagements et je reste ancré dans une vision solidaire, intellectuelle et humaniste du monde. Je conserve cette conviction que nous pouvons aller vers un dépassement de nous mêmes et construire une société meilleure pour l'avenir de nos enfants.

De cette période, je garde la sincérité et les connaissances partagées avec les militants. J'ai reçu de véritables leçons d'humanité et d'humanismes par des hommes et des femmes que je respecte profondément. Je garde aussi les manipulations et les arrangements entre amis des responsables locaux et autres responsables ayant des responsabilités au sein du Parti Socialiste ou au sein d'autres partis.

Il nous reste désormais à prendre des décisions pour la suite de nos vies et sur l'avenir que nous construisons. Cela passera par des débats houleux et des décisions importantes et clivantes mais il n'y a plus de places pour des synthèses opportunistes et sans corps.

dimanche 9 juillet 2017

Préparer l'avenir commence maintenant

Les vacances ont commencé pour les enfants. Elles approchent pour les salariés et elles sont le signe d'une longue attente pour ceux qui n'ont pas de travail. J'allais écrire pour ceux qui ne possèdent pas de travail, mais les postes n'appartiennent pas aux personnes. Ils n'appartiennent pas non plus aux dirigeants, les postes appartiennent à des choix.

Définition du Larousse pour CHOISIR :

Faire des comparaisons entre plusieurs choses, exercer son jugement, user de son goût, etc., pour prendre, adopter quelque chose de préférence à quelque chose d'autre

Les choix sont issus de processus conscients ou inconscients. Ils traduisent une intention, une orientation et permettent une impulsion. L'ensemble de ce processus essentiel et complexe est essentiel à nos vies. Dans quel état est notre société : Taper choisir sur Youtube et sur Dailymotion, sur Google ou sur Qwant et vous aurez la réponse.

Vous aurez la liste des priorités en terme de choix. L'ensemble de l'état de notre monde est issue d'une succession de choix individuels. L'ensemble de ces choix individuels peut être exploités, orientés, manipulés mais ce ne sont que nos propres choix. Pour préparer l'avenir nous devons avoir un vision la plus réaliste possible de notre monde. Cette vision ne peut se construire que par le débat et l'échange.

Tout d'abord regardons quelles sont nos lectures : CLASSEMENT PRESSE MAGAZINE 2016
Si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi la presse sur les programmes TV prend autant de place en 2016, je suis preneur. Cela contredit les analyses sur la place de l'ordinateur et des différents autres écrans. Bien sûr, l'internationale Bobo, sera heureuse de voir ainsi le bon classement de TELERAMA... derrière FEMME ACTUELLE.

Quels sont les points qui méritent débat actuellement :
  • La nourriture : Sa production, sa consommation et ses enjeux
  • L'eau : Sa production, sa consommation et ses enjeux
  • La santé : Les moyens de la maintenir, les attentions à nous mêmes
  • L'énergie : Sa production, sa consommation et ses enjeux
  • Les relations de notre société : Le logement, la sexualité, le travail
  • La spiritualité : La part de partage de nos croyances, la place que nous consacrons à notre spiritualité
Voilà les priorités qui doivent être planifiées et organisées sur des périodes longues. Ces priorités doivent ainsi être débattues de façon publique et collective. En attendant personne ne nous empêche de nous mettre en réflexion et en action. L'accès actuel aux informations est facilité, il nous appartient de choisir ce que nous faisons aujourd'hui de notre avenir.